- Le président du Ghana, John Mahama, a réduit le nombre de ministères de 30 à 23.
- Cette mesure fait partie d'un programme d'austérité lié à un plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI) de 3 milliards de dollars obtenu en 2022
- Cette mesure vise à rationaliser les activités du gouvernement et à réduire les coûts, conformément aux exigences du FMI pour faire face à la crise de la dette du pays.
Le président du Ghana, John Mahama, a réduit le nombre de ministères de 30 à 23 dans le cadre d'un programme d'austérité lié à un plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI) de 3 milliards de dollars prévu pour 2022. Cette mesure vise à rationaliser les activités du gouvernement et à réduire les coûts, conformément aux exigences du FMI pour faire face à la crise de la dette du pays.
M. Mahama, élu le 7 décembre 2024 dans un contexte de mécontentement généralisé face aux difficultés économiques, s'est engagé à stabiliser l'économie et à relever des défis tels que la dette écrasante, le coût élevé de la vie et le chômage.
Le Ghana, deuxième producteur mondial de cacao, s'est tourné vers le FMI après avoir eu du mal à honorer ses obligations en matière de dette. La restructuration reflète l'engagement de M. Mahama en faveur d'une administration allégée afin de renforcer l'efficacité et de restaurer la confiance du public dans la gouvernance.
Points clés à retenir
La décision du président Mahama de supprimer sept ministères souligne les choix difficiles à faire pour s'aligner sur les mesures d'austérité du FMI. Le Ghana étant confronté à une dette et à des pressions économiques croissantes, la réduction des dépenses publiques est une étape essentielle vers le rétablissement de la stabilité budgétaire. Cette mesure témoigne également de l'intention de M. Mahama de faire preuve de discipline budgétaire tout en répondant aux préoccupations de l'opinion publique concernant la mauvaise gestion économique. Au fur et à mesure que le Ghana se redresse, le succès de ces réformes sera suivi de près par les parties prenantes nationales et internationales.