Zimbabwe: Les réserves du pays atteignent 533 millions de dollars, mais la méfiance du public à l'égard du gouvernement zimbabwéen persiste

14 Janvier 2025
  • Les réserves de la monnaie Zimbabwe Gold (ZiG) ont atteint 533 millions de dollars, dont 2,67 tonnes d'or.
  • La production d'or a atteint le niveau record de 36,48 tonnes en 2024, soit une hausse de 21 % par rapport aux 30,10 tonnes de 2023, contribuant ainsi de manière significative aux réserves de change.
  • Les réserves représentent désormais plus de trois fois la monnaie locale en circulation, ce qui témoigne d'un renforcement du soutien des réserves

Le gouverneur de la Banque de réserve du Zimbabwe, John Mushayavanhu, a annoncé que les réserves soutenant la monnaie Zimbabwe Gold (ZiG) ont atteint 533 millions de dollars, comprenant 2,67 tonnes d'or (d'une valeur de 228 millions de dollars) et des devises étrangères.

La production d'or a atteint le niveau record de 36,48 tonnes en 2024, soit une augmentation de 21 % par rapport aux 30,10 tonnes produites en 2023, contribuant ainsi de manière significative aux réserves de change grâce aux redevances et aux recettes d'exportation. Depuis le lancement du ZiG en avril 2024, les avoirs en or de la banque centrale sont passés de 1,5 tonne à 2,67 tonnes. Actuellement, le ZiG représente 5 % des réserves monétaires, soit un total de 183 millions de ZiG.

Les réserves représentent désormais plus de trois fois la monnaie locale en circulation, ce qui témoigne d'un renforcement des réserves. Malgré l'amélioration des réserves, la monnaie ZiG suscite la méfiance du public. De nombreux Zimbabwéens évitent de l'utiliser comme réserve de valeur en raison de l'instabilité monétaire antérieure et s'en servent principalement comme monnaie d'échange, avec une préférence pour le dollar américain.

Points clés à retenir

Alors que l'augmentation de la production d'or du Zimbabwe a renforcé les réserves de la banque centrale, la confiance du public dans la monnaie ZiG reste faible. L'incapacité de la monnaie à fonctionner comme une réserve de valeur fiable nuit à son acceptation, reflétant des défis économiques plus larges et l'héritage de l'hyperinflation.

Les efforts visant à stabiliser le ZiG doivent s'attaquer aux déficits de confiance des Zimbabwéens. Sans une adoption et une confiance généralisées, la monnaie garantie par les réserves risque d'avoir une utilité limitée, même si la production d'or et les réserves de devises étrangères s'améliorent.

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