Un premier cas confirmé de Mpox a été notifié dans la zone de santé rurale d'Oicha, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Il s'agit d'un nourrisson de deux mois, qui vit avec sa mère dans le site de déplacés de Luvangira.
Selon des sources médicales, le cas a été suspecté le 5 janvier dernier, quand des échantillons ont été prélevés pour des analyses. Celles-ci ont confirmé que l'enfant était atteint de la variole de singe. Deux autres cas suspects ont été également signalés dans le même site de déplacés.
Archipe Kule Kyusa, l'infirmier superviseur chargé des activités préventives et surveillance épidémiologique, indique que toutes les dispositions ont été prises pour faire le suivi des contacts à risque et éviter ainsi la propagation de la maladie.
« La zone de santé vient de notifier un cas positif de Monkey pox. Il s'agit d'un enfant de deux mois et curieusement sa famille vit dans un site des déplacés. Notre crainte est que le cas se trouve là où les gens sont entassés, il y a risque que la propagation de la maladie soit grande », redoute l'infirmier.
C'est pourquoi la zone de santé et l'équipe de l'ECZ ont jugé mieux de faire le listage des contacts. Entre-temps, il y a eu deux autres personnes qui ont présenté les mêmes signes et sont déjà au Centre de traitement des Monkey pox(CTM) de Oicha, ajoute-t-il.
Selon Archipe Kule Kyusa, le corps médical est en train de sensibiliser la population locale pour se prévenir de cette maladie en se lavant régulièrement les mains. Il est aussi en train de préconiser de faire la vaccination, surtout des familles où se trouveraient ces cas.