Le collectif sénégalais des chefs d'établissements privés de formation en santé a réélu Ablaye Guèye à l'issue de son assemblée générale ordinaire tenue au cours du week-end, à Saly-Portudal. Ce dernier a fait, devant la presse, le point de leurs activités. Le collectif a exprimé le besoin d'établir une feuille de route pour s'aligner au système Licence-Master-Doctorat en relation avec les autorités.
A l'en croire, des choses importantes ont été réalisées dans le cadre de leurs activités de formation comme du reste, des choses sont à améliorer. Ainsi, le président du Codeps entrevoit une feuille de route, un plan stratégique pour une amélioration des points notés comme des faiblesses. Les établissements privés ont exprimé le besoin de continuer à faire la demande d'avoir la possibilité de se lancer dans l'enseignement supérieur car ils ont pris compte du système Lmd (Licence-Master-Doctorat).
Par conséquent, ils ont égrené un chapelet de doléances à ces fins. Pour le président du Codeps, les établissements privés de formation en santé mettent à disposition des éléments, infirmiers, aides -infirmiers, recrutés dans les établissements de santé. Ils y représentent 80 pour cent des recrus. Dépendant de trois ministères dont la santé et la formation professionnelle, ils sollicitent un conseil interministériel pour une diligence permettant de surmonter certains écueils leur fermant du Supérieur.
Les infirmiers sont formés à partir du Bac et pendant trois ans, un équivalent de la Licence. Pour cela, le nouveau bureau du Codeps entend en faire un argument auprès des autorités. Ablaye Guèye a rappelé qu'ils font de la formation un sacerdoce pour la santé des populations. Ainsi, selon lui, cela ne peut se faire sans la mise à disposition de personnels compétents. Ces pas à franchir vont les conduire vers la réhabilitation institutionnelle.