- L'Afrique offre des retours sur investissement à deux chiffres dans plusieurs secteurs, selon Tawfik Hammoud
- Hammoud est membre du comité exécutif mondial du Boston Consulting Group.
- Des facteurs tels que la croissance démographique, les ressources naturelles et l'évolution de l'ordre économique mondial font de l'Afrique une région d'opportunités
L'Afrique offre des retours sur investissement à deux chiffres dans plusieurs secteurs, selon Tawfik Hammoud, membre du comité exécutif mondial du Boston Consulting Group. S'adressant à Jeune Afrique, M. Hammoud a souligné que des facteurs tels que la croissance démographique, les ressources naturelles et l'évolution de l'ordre économique mondial font de l'Afrique une région d'opportunités.
M. Hammoud a noté l'intérêt croissant des investisseurs du Moyen-Orient pour le déploiement de capitaux à long terme, en particulier dans les domaines des minéraux essentiels, des énergies renouvelables et de la séquestration du carbone. Cependant, des défis tels que les niveaux d'endettement, la liquidité des marchés de capitaux et les lacunes en matière d'infrastructures persistent.
L'émergence de l'intelligence artificielle (IA) pourrait accélérer la productivité de l'Afrique, a déclaré M. Hammoud, créant des opportunités de sauter dans de nouveaux secteurs. Pour une croissance soutenue, il a souligné la nécessité de conditions macroéconomiques stables, de projets bien structurés et d'une connectivité accrue grâce à des investissements dans la fibre optique, la 5G et les centres de données.
Points clés à retenir
Le potentiel de l'Afrique repose sur l'exploitation de facteurs tels que le dividende démographique et les vastes ressources naturelles. Les investisseurs du Moyen-Orient étendent leur empreinte, rejoignant les partenaires traditionnels pour capitaliser sur les opportunités dans les minéraux critiques et les énergies renouvelables. L'IA est en train de remodeler les économies à l'échelle mondiale, offrant à l'Afrique une chance de combler les lacunes en matière d'expertise.
Cependant, pour réaliser son potentiel, il faudra résoudre les problèmes d'endettement, améliorer la bancabilité des projets et garantir les investissements dans les infrastructures numériques et énergétiques. Malgré les obstacles, M. Hammoud reste optimiste. Les progrès réalisés en matière d'infrastructures, de capital humain et de gouvernance en Afrique laissent entrevoir une trajectoire de croissance irréversible, même si les résultats varieront entre les 54 pays qui la composent.
