« Les députés nationaux ont sensiblement amélioré les budgets accordés au secteur social entre autres l'enseignement et la santé », a déclaré mardi 14 janvier au cours de l'émission « Parole aux auditeurs » de Radio Okapi, le premier vice-président de l'Assemblée nationale, Isaac Jean-Claude Tshilumbay. Il a précisé que le budget national exercice 2025 n'accorde nullement l'essentiel de ses ressources aux institutions politiques contrairement à ce qu'affirme une certaine opinion.
Il réagissait ainsi aux préoccupations soulevées par les auditeurs dans cette émission consacrée au bilan du travail de l'Assemblée nationale en 2024.
Donc pour lui, il se pose plutôt un problème d'information :
« Nous avons amélioré sensiblement la cote allouée à l'agriculture, ça notre peuple doit le savoir désormais. Nous avons mis suffisamment des moyens pour le Programme 145 territoires qui doit continuer, contrairement à ce qui a été raconté concernant ce programme, parce qu'il devient un programme parrain. Nous avons amélioré la cote de l'enseignement de base mais aussi de l'enseignement supérieur et universitaire, en tenant compte de différentes discussions intervenues avec le banc syndical ».
Le premier vice-président de la chambre basse du Parlement a ajouté que des moyens suffisants ont été mis pour la santé afin de faire face au projet auquel tient le chef de l'Etat , celui de la couverture santé universelle.
Au regard de ces détails, selon lui, les institutions n'ont pas « raflé la mise » comme on semble le dire. Il invite les compatriotes à visiter le budget promulgué afin de consulter les différentes rubriques et constater que des équilibres nécessaires ont été apportés.