Ile Maurice: Des politiciens britanniques dont l'ex-PM Liz Truss accentuent la pression

Prudence et transparence concernant le nouvel accord à être finalisé avec Maurice sur les Chagos. C'est ce que réclament d'actuels et d'anciens membres du Parlement britannique dans une lettre envoyée au Premier ministre Keir Starmer et au ministre des Affaires étrangères David Lammy, hier, soit à la veille du Conseil des ministres spécial présidé par le Premier ministre Navin Ramgoolam, sur les Chagos, ce mercredi matin, à Port-Louis.

Les signataires demandent de mettre fin immédiatement au «processus précipité». Que tout accord soit débattu et examiné scrupuleusement au Parlement. Que la communauté chagossienne soit totalement partie prenante des consultations. Que les négociations se fassent en concertation avec les Américains, alliés des Britanniques pour sauvegarder les intérêts de sécurité communs. Et pour finir, rendre public en toute transparence, les détails des coûts et les termes.

En pole position de la liste de la vingtaine de signataires de la lettre, figure l'ancienne PM Liz Truss. Celle par qui les négociations sur la souveraineté des Chagos entre Maurice et le Royaume-Uni avaient démarré, suivant sa rencontre avec l'ancien-Premier ministre Pravind Jugnauth, à New-York en septembre 2022.

Aussi sur la liste, Nigel Farage, connu pour sa proximité avec le président élu des Etats-Unis Donald Trump, qui sera investi le lundi 20 janvier. Ou encore Suella Braverman, ancienne ministre de l'Intérieur, sous le gouvernement conservateur de Rishi Sunak, d'origine mauricienne de par sa mère Uma Mootien-Pillay.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.