L'embouteillage dans la capitale gabonaise devient de plus en plus criard, d'où les automobilistes et les passagers se plaignent. Plusieurs endroits sont sujets à ces embouteillages. C'est le cas par exemple du Rond point de la Citée des ailles, qui relie la commune d'Akanda à celle de Libreville, mais aussi au niveau d'Acaé, Pont-Nomba le point de rencontre de la commune de Libreville à celle d'Owendo.
Dès 7h30, les bouchons sont au rendez-vous. Une difficulté pour les automobilistes, étudiants, élèves et travailleurs. Le circulation permettant aux usagers d'aller vaquer à leurs activités devient quotidiennement un chemin de croix dans le grand Libreville. C'est l'une des causes de nombreux retards sur les lieux de travail, en milieu scolaire. La nervosité s'invite et bonjour les invectives entre les usagers et les automobilistes.
Le bruit des Klaxons sont du rendez-vous de cette galère. Il faut s'armer de patience. "Il faut vraiment s'armer de patience, sinon, tu ne dures pas à jeter les câbles. Je ne comprends pas ce phénomène où il faut arriver au travail et revenir à la maison de mauvaise humeur" s'interroge Franck, un fonctionnaire.
Mauricette, infirmière dans une clinique privée, témoigne avoir souvent assisté à des scènes peu courtoises. Elle dit avoir été témoin des situations où des automobilistes, se disputent, s'insultent... Certains d'entre eux, refusent de céder le passage. "J'ai plusieurs fois assisté aux discussions entre conducteurs de (taxi, clandos ou particuliers), mais aussi, entre passagers et piétons. Ces scènes sont très fréquentes aux heures de pointes" raconte t-il.
Les embouteillages contraignent certains habitants, ceux du nord de la capitale, de se réveiller très tôt, pour les éviter. "Nous sommes obligés, mes enfants et moi, de nous réveiller vers 4heures du matin. Le temps pour nous de nous laver, nous habiller et de sortir au moins vers 5h30 pour espérer ne pas être coincés par ces bouchons à n'en point finir. Au début, c'était vraiment difficile, mais on finit pas s'y accommoder. Ils sont quatre et tous sont dans les lycées et collèges en ville." explique George, habitant le Cap Esterias.
Une source faisait remarquer que le plus grand nombre d'hypertendus se trouveraient dans la zone nord de Libreville. Les habitants de ladite zone, comme bien d'autres dans les communes d'Owendo et Libreville, souhaitent que soient construites des voies de contournement pour soulager un tant soit peu, ceux qui vivent au quotidien cette misère.