Ile Maurice: Réclamation de dommages de Rs 225 M par Ramgoolam - L'affaire prise sur le fond en février

Le procès opposant le Premier ministre, Navin Ramgoolam, à l'État, au commissaire de police (CP) d'alors et à l'ex-responsable du Central Crime Investigation Department (CCID), Heman Jangi, dans le cadre de sa réclamation de Rs 225 millions, devrait être prise sur le fond devant la juge Karuna Gunesh-Balaghee hier. Sauf qu'une nouvelle date a été fixée, soit le 4 février.

Pour rappel, dans sa plainte, Navin Ramgoolam a précisé qu'une série d'actes illégaux avait été initiée contre lui par les défendeurs. C'était purement une vendetta politique contre sa personne, avait-il dit dans sa plainte, orchestrée par le CCID, sous les commandes du CP d'alors et d'Heman Jangi.

Dans la plainte déposée par le biais des hommes de loi de Navin Ramgoolam, Me Gavin Glover, Senior Counsel devenu Attorney General, Me Shaukat Oozeer et l'avoué Bhooneshwar Sewraj, Senior Attorney, le Premier ministre réclame des dommages de Rs 25 millions pour chaque charge qui a été rayée. Il a été arrêté à 11 occasions par les enquêteurs du CCID en 2015 et 11 charges ont été retenues contre lui, soit conspiracy, money laundering, forgery, public official using his office for gratification for another person, influencing public official, et bribery for procuring contract. Mais étant donné que neuf des charges ont été abandonnées par le Directeur des poursuites publiques, Navin Ramgoolam estime avoir été humilié, rabaissé et traité comme un criminel.

«Lors des campagnes électorales, entre octobre et décembre 2014, sir Anerood Jugnauth avait formulé des menaces, ouvertement et en public, disant qu'il initierait une enquête policière sur moi et me ferait emprisonner si jamais il remportait les élections», avait-il expliqué. Il est d'avis que c'est une vendetta politique qui avait été orchestrée et menée par les éléments du CCID.

Pour lui, Heman Jangi, qui est proche de sir Anerood Jugnauth, et les deux autres défendeurs, ont agi d'une manière illégale, illicite et tortueuse en l'arrêtant tout en retenant des charges contre lui sans avoir des éléments qui puissent prouver qu'il a commis les délits.

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