Le ministre de tutelle a participé hier à la campagne de reboisement de la grande famille de la Justice du côté de Tsiafahy.
Tolérance zéro
5 000 jeunes plants de pins, d'acacias, de frênes et d'arbres fruitiers ont été mis en terre hier, du côté de Tsiafahy par la grande famille du ministère de la Justice. Une occasion pour le ministre Benjamin Alexis Rakotomandimby de parler de la politique pénale relative aux feux de brousse. « Pas de liberté provisoire ni de liberté conditionnelle pour les auteurs de feux de brousse », a-t-il martelé. Assimilant ceux qui brûlent les forêts à des criminels. Un crime contre l'environnement voire contre l'humanité contre lequel il prône une « tolérance zéro ».
Peines
Le ministre est pour l'application stricte de la réglementation en vigueur en matière de feux de brousse. Comme ceux qui se sont produits à Tsiafahy même, en septembre 2024, réduisant en fumée une grande partie des arbres plantés sur le site. « Sur les 5 000 jeunes plants mis en terre pendant les campagnes de reboisement de 2022 à 2024, seuls 1 342 ont échappé aux flammes. Soit 26% ». Ce qui a amené le ministère de la Justice à mettre en place des pare-feux et à renforcer les mesures de surveillance, tout en prononçant les peines prévues par les textes à l'encontre des auteurs. La lutte contre les feux de brousse et autres feux de végétation ou de défrichement sauvages, fait partie de la politique pénale du ministère de la Justice, au même titre que la lutte contre la corruption dont la nouvelle stratégie nationale vient d'être approuvée avant-hier, en conseil des ministres.