- L'activité de construction est en plein essor dans toute l'Afrique du Sud, alors que la réforme des infrastructures du président Cyril Ramaphosa, d'un montant de plusieurs milliards de rands, prend de l'ampleur.
- La stratégie vise à injecter 88 milliards de dollars dans le secteur public d'ici à 2030, les investisseurs privés contribuant à hauteur de 177 milliards de dollars.
- Le secteur de la construction en ressent déjà les effets, avec 176 000 emplois supplémentaires au troisième trimestre 2024.
L'activité de construction est en plein essor dans toute l'Afrique du Sud, alors que la réforme des infrastructures du président Cyril Ramaphosa, d'un montant de plusieurs milliards de rands, prend de l'ampleur. Les ouvriers sont occupés à rénover des corridors clés, notamment la route Gauteng-Durban, dans le cadre du plan visant à moderniser les infrastructures vieillissantes et à stimuler l'économie.
La stratégie vise à injecter 88 milliards de dollars dans le secteur public d'ici à 2030, les investisseurs privés contribuant à hauteur de 177 milliards de dollars. Le secteur de la construction en ressent déjà les effets, avec 176 000 emplois supplémentaires au troisième trimestre 2024, ce qui porte le nombre total d'emplois à 1,3 million et le taux d'emploi national à 33,5 %.
Si l'optimisme est de mise, des défis subsistent. La bureaucratie ralentit les partenariats public-privé et l'extorsion criminelle a perturbé des projets d'une valeur de 3,4 milliards de dollars depuis 2019.
Points clés à retenir
Le déficit d'investissement dans les infrastructures de l'Afrique du Sud, estimé à 4-6 trillions de rands d'ici 2030, souligne la nécessité d'augmenter les dépenses. Actuellement, les dépenses d'infrastructure représentent 15 % du PIB, ce qui est inférieur aux 25 % observés dans les pays pairs. Malgré les retards et les menaces criminelles, des analystes comme Tana Mongwe d'Old Mutual voient un potentiel.
Les carnets de commandes record reflètent la confiance croissante dans le secteur. Remédier aux inefficacités dans la passation des marchés, accélérer les approbations et s'attaquer aux perturbations criminelles pourrait permettre de débloquer davantage la croissance économique et de combler le déficit d'infrastructures.
