- Les ministres des transports de la Cedeao se sont réunis à Lomé en novembre 2024 pour s'attaquer au coût élevé du transport aérien en Afrique de l'Ouest.
- Les taxes et redevances sur les billets d'avion internationaux sont devenues une priorité, avec l'engagement de réduire ces charges d'ici le 1er janvier 2026.
- Le syndicat prévoit de réduire de 25 % les frais liés aux passagers et à la sécurité et d'éliminer les taxes non conformes afin de stimuler le trafic de passagers.
Les ministres des Transports de la Cedeao se sont réunis à Lomé en novembre 2024 pour s'attaquer au coût élevé du transport aérien en Afrique de l'Ouest. Les taxes et les frais sur les billets d'avion internationaux sont apparus comme un point clé, avec des engagements pour réduire ces charges d'ici le 1er janvier 2026.
Une analyse de Jeune Afrique révèle des disparités dans les taxes sur les billets d'avion dans les principaux aéroports. À Cotonou, les taxes peuvent atteindre 92 560 francs CFA (141 €) pour les vols en classe économique au sein de la CEDEAO et 128 560 francs CFA pour les billets en première classe vers les pays hors CEDEAO. Abidjan impose les taxes les plus basses : 30 000 francs CFA pour les destinations africaines et 52 500 francs CFA pour les autres. À Lomé, les taxes varient de 37 500 à 42 500 francs CFA.
Le syndicat prévoit de réduire de 25 % les redevances sur les passagers et les taxes liées à la sécurité et d'éliminer les taxes non conformes afin de stimuler le trafic de passagers, l'intégration régionale et la croissance économique. Mais les haches ne sont qu'une partie des défis que doit relever l'Afrique en matière de coûts du transport aérien. L'OACI s'oppose aux taxes qui ne sont pas directement liées à l'aviation, y compris la TVA, qu'elle qualifie de barrières commerciales. La "taxe de développement touristique" de Cotonou, qui s'élève à 55 000 francs CFA en classe affaires et en première classe, illustre bien ce problème.
Key Takeaways
Les prix du carburant, supérieurs de 12 % à la moyenne mondiale, et les coûts opérationnels élevés - location d'avions, maintenance et personnel - font également grimper le prix des billets. -Alors que la CEDEAO vise à normaliser les taxes, l'objectif plus large d'un voyage abordable nécessite de relever ces défis structurels. Les compagnies aériennes régionales soutiennent que les coûts d'infrastructure, souvent répercutés sur les passagers, devraient être considérés comme faisant partie de la planification du développement national.
Même avec les réformes fiscales prévues par la CEDEAO, la mise en place d'un cadre réglementaire reste incertaine. Les taxes ne suffiront pas à résoudre les problèmes de tarification, car la concurrence, le carburant et les coûts d'exploitation continuent de jouer un rôle important dans l'évolution du prix des billets.