Mali: La Banque mondiale désaltère Bamako et les villes secondaires du pays

communiqué de presse

WASHINGTON — La Banque mondiale a approuvé un crédit de l'Association Internationale de Développement (IDA)* d'un montant de 100 millions de dollars pour appuyer le Mali à augmenter l'accès à l'eau potable et améliorer la conservation des sources d'eau dans des villes bénéficiaires.

Le Projet d'Appui à la Sécurité de l'Eau au Mali (PASEMa) soutiendra l'amélioration de l'accès aux services d'eau potable à Bamako (notamment la zone de la rive gauche), Mopti/Sévaré, San, Ouélessébougou, Dioila, Bafoulabé/Mahina). Pour Bamako les travaux concerneront le transfert d'eau de Djikoroni-Para à la station de Missira et de la station de Missira à Kati-Sud, la construction de la station de pompage à Missira, celle d'un château d'eau de 2 000 m3, ainsi que des branchements sociaux pour les ménages non raccordés à un réseau d'eau potable.

Pour les villes secondaires, le projet supportera la construction de systèmes d'alimentation en eau comprenant la réalisation d'infrastructures de production pour un volume de 24 400 m3/jour, des stations de pompage, trois châteaux d'eau de 2 000 m3 chacun, un réservoir semi-enterré de 1 000 m3, un réseau de distribution d'eau, des branchements sociaux et des bornes fontaines publiques dans les périphéries.

Il est également prévu l'acquisition d'équipements de détection des fuites pour la réduction des eaux non facturées, l'amélioration de la qualité des services d'alimentation en eau et une meilleure maitrise des réseaux et des couts d'exploitation. Enfin, PASEMa soutiendra l'aménagements de périmètres de protection des sources d'eau situées dans les bassins des fleuves Niger et Sénégal et alimentant les villes sélectionnées.

« Le PASEMa permettra de répondre de façon pérenne aux préoccupations immédiates en matière d'accès à l'eau potable, tout en prenant en compte la préservation des sources d'eau. Il jette ainsi les bases d'une résilience à long terme du secteur et contribuera à la croissance de l'emploi et de l'activité économique dans le secteur de l'eau » a déclaré Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.

Les principaux bénéficiaires du PASEMa sont les ménages de la zone du projet (Bamako, Mopti/Sévaré, San, Ouélessébougou, Dioila, Bafoulabé/Mahina) et la population rurale bénéficiant des écosystèmes restaurés grâce aux solutions basées sur la nature. Ses investissements bénéficieront à quelques 500 000 personnes dont environ 50 % de femmes et 19,2 % de jeunes, réparties comme suit : 227 000 personnes auront accès au moins aux services d'eau de base ; 270 000 personnes bénéficieront d'une meilleure qualité de service ; et 30 000 personnes dans les zones rurales proches des villes de la mise en oeuvre du projet, bénéficieront de la restauration des écosystèmes.

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