Madagascar: Pety Rakotoniaina - « Le pays n'a pas besoin d'une nouvelle crise »

Le député élu à Ikalamavony s'exprime sur la situation politique actuelle. « Je suis tout à fait conscient des difficultés que traversent les Malgaches actuellement, nous le sommes tous. Cependant, descendre dans la rue est-elle réellement la solution ? », demande-t-il. En notant dans la foulée que l'opposition ne cesse d'appeler la population à des manifestations publiques au risque de prêcher dans le désert. « A cause des difficultés actuelles, la population n'est plus intéressée par les manifestations. L'histoire a bien prouvé que les troubles n'ont jamais rien apporté de bon au pays », selon Pety Rakotoniaina.

Pur égoïsme

Le député élu à Ikalamavony prône le calme et la stabilité du pays. A son avis, « le pays n'a pas besoin d'une nouvelle crise. Madagascar a besoin de paix et surtout de continuité. Une descente dans la rue ne sera qu'un éternel recommencement de l'histoire sans possibilité de développement ». Pety Rakotoniaina ne voit aucun inconvénient à ce que les politiciens expriment leur opinion et proposent des solutions, mais descendre dans la rue ne serait que « pur égoïsme ». Et de rappeler que les membres actuels de l'opposition étaient déjà aux commandes. Une manière de dire qu'ils sont aussi responsables de la situation actuelle et que les problèmes de l'heure résultent des événements qui se sont succédé.

Erreurs passées

« À ma connaissance, le pays a toujours connu des difficultés. Ce que nous vivons maintenant n'est qu'une accumulation des erreurs passées », soutient-il. D'après lui, le pays ne fait que vivre les conséquences des erreurs passées. Parmi celles-ci, la destruction de l'environnement qui explique en partie les problèmes actuels. « Certes ce sont des phénomènes naturels, mais la population a sa part de responsabilité », avance-t-il. Faisant allusion au manque d'eau potable et d'électricité auquel le pays fait face aujourd'hui.

Avancées

Et de faire remarquer que l'État s'attelle à y trouver des solutions. Notamment à travers des grands travaux comme les barrages et centrales hydroélectriques du président Andry Rajoelina. Sans oublier le projet d'autosuffisance alimentaire par la transformation agricole. « Ce n'est pas en un coup de baguette magique qu'on peut réaliser tous ces grands projets. Nous avons besoin de temps », estime-t-il. En ajoutant que « d'éventuels troubles ne feraient que retarder le processus et anéantir tous les efforts entrepris ». Il en appelle à la collaboration de tout un chacun pour défendre les avancées du TGV en matière de développement.

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