Le Président Rajoelina a participé au Sommet africain de l'énergie à Dar es Salaam, en Tanzanie. L'événement vise à promouvoir l'initiative "Mission 300" pour fournir de l'énergie fiable à trois cents millions de personnes d'ici 2030.
Une priorité. Tel est le statut du redressement et du développement du secteur énergétique dans la politique étatique. Un statut que Andry Rajoelina, président de la République, a rappelé dans ses publications sur les réseaux sociaux, pour faire part de sa participation au Sommet africain de l'énergie à Dar es Salaam, en Tanzanie.
"L'énergie est au coeur de notre développement et nous mettons tout en oeuvre pour garantir un avenir durable pour tous", indique le chef de l'État sur son compte X. Sur Instagram, il ajoute : "Mon voyage en Tanzanie, pour participer à ce sommet des chefs d'État africains sur l'énergie, s'inscrit totalement dans cet effort que nous menons pour développer notre production en énergie", en affirmant : "Nous irons où il sera nécessaire pour solutionner nos besoins en énergie, autant dans l'immédiat que sur le long terme".
Le président de la République est arrivé hier à Dar es Salaam, pour participer au sommet dont le thème central porte sur l'accès à l'électricité de la population africaine. Le climax de l'événement sera l'adoption de "la Déclaration de l'énergie de Dar es Salaam", ce jour. Co-organisé par le Groupe de la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD), le sommet vise à promouvoir l'initiative "Mission 300".
Financement
Le but de l'initiative est de "combler le fossé de l'accès à l'électricité en Afrique (...) et d'étendre l'accès à une électricité fiable, abordable et durable à trois cents millions de personnes en Afrique d'ici 2030". La déclaration de Dar es Salaam devrait conduire à des pactes énergétiques nationaux, portant sur les réformes à mener dans chaque pays, mais aussi sur les ressources pour les financer. La mobilisation de ces ressources implique la Banque mondiale, la BAD et les acteurs du secteur privé qui sont présents en nombre au sommet de Dar es Salaam.
La question du financement est, en effet, le principal blocage à la concrétisation des efforts énergétiques en Afrique. Le sommet qui se tient en Tanzanie ambitionne de lever cet obstacle. La Grande Île fait ainsi partie des douze pays qui seront appelés à présenter leurs pactes énergétiques à Dar es Salaam. Le principal objectif est de convaincre le maximum d'investisseurs.
Selon une communication de la présidence de la République, par ailleurs, Madagascar profite aussi du sommet pour "appuyer" la candidature de Richard Randriamandrato à la présidence de la Commission de l'Union africaine (UA). Il est probable que l'élection à la présidence de la Commission de l'UA ait été parmi les sujets abordés par Andry Rajoelina lors de sa rencontre avec le président de la Guinée-Bissau et le Premier ministre de la Côte d'Ivoire, hier, en marge de la première journée du sommet de Dar es Salaam.