Le taekwondoïste de l'Académie de Grand Lyon, Tsilavina Hariliva Rabeson, conserve le titre de champion de France dans la catégorie Masters II chez les moins de 68 kg.
Un début de saison 2025 parfait pour l'expatrié de Lyon, Tsilavina Hariliva Rabeson, qui conserve son titre de champion de France dans la catégorie Masters II. Cette catégorie regroupe les combattants âgés de 34 à 39 ans, dans la catégorie des -68 kg. Liva, membre de l'Académie ADB Grand Lyon, a triomphé en finale avec une victoire de 2 points à 1 face à Nabil Daoud du club IDF ESN Mugunghwa Tigers Tae, lors du critérium national de France.
Ce sommet national, l'équivalent du championnat de France de la catégorie, s'est déroulé dimanche au complexe sportif Camille Muffat à Clichy, en France. Il a disputé trois rudes combats pour arriver au sommet et conserver son sacre.
Au premier tour, le Malgache a éliminé Kevin Mendes du club IDF de Vincennes par 2 points à 0. La demi-finale a été le remake de la finale de la saison précédente où le champion en titre a confirmé sa suprématie en s'imposant 2 à 0 contre son rival Alexandre Barone du Taekwondo Fight Echirollois.
« Les adversaires sont tous forts. Ils ont tous donné le meilleur d'eux-mêmes pour ravir le titre. Pour moi, j'ai pu confirmer que je n'ai pas arraché le titre l'an passé par hasard », confie le double champion de France des Masters II.
Rêve réalisé
Engagé dans la catégorie -80 kg, Liva avait terminé en seconde position en 2022. « Il n'y a pas de secret pour aboutir à un tel objectif... Ce sont les fruits de tes efforts et de ton travail. Je m'entraîne quatre fois par semaine, dont trois séances d'entraînement en salle et une séance consacrée à la préparation physique », livre Liva Rabeson. Le plus dur dans tout cela est pour lui l'organisation de sa journée, étant père de famille.
« Mon prochain objectif est de participer au championnat du monde des Masters (World Masters) qui se déroulera du 17 au 30 mai à Taipei, en Chine. C'est mon rêve depuis toujours de participer à une compétition d'envergure mondiale », souligne le champion de France en titre.
Le choix a toujours été difficile pour Liva Rabeson entre les études, le travail et le taekwondo. « J'ai bien évidemment priorisé les études et je me suis consacré à l'entraînement dès que j'ai du temps libre », précise-t-il.
Le fondateur du club Chinjok dédie sa victoire à son club en guise de motivation des pratiquants du pays.