Sédhiou — Le directeur général de la Société de développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), Aboubacar Sidy Sonko, a fait part lundi de sa volonté de s'inscrire dans une démarche de proximité, à ses yeux « cruciale » pour le succès des initiatives de la structure qu'il dirige.
« Cette visite s'inscrit dans le cadre des instructions données par le chef de l'État et le Premier ministre, visant à rapprocher les dirigeants de leurs collaborateurs et partenaires sur le terrain », a-t-il déclaré lors de son passage à Sédhiou, dans le cadre d'une tournée qui l'a conduit également à Tambacounda, Kédougou et Kolda.
Aboubacar Sidy Sonko a insisté sur l'engagement de la SODAGRI à augmenter la production agricole dans les zones d'intervention de la société, pour répondre aux attentes liées à la souveraineté alimentaire.
En cela, il a relevé qu'une « démarche de proximité avec les producteurs et le personnel est cruciale pour assurer le succès des initiatives de la SODAGRI ».
Il va falloir, selon lui, « changer la vision de la gestion publique, en accentuant la présence sur le terrain et en écoutant directement les préoccupations des acteurs locaux ».
Lors de cette rencontre avec des acteurs locaux, il a été notamment question de la mécanisation, de la formation continue des producteurs et de la divagation des animaux.
Le directeur général de la SODAGRI, interpellé sur toutes ces questions, a répondu qu'il est essentiel que les producteurs aient un accès plus facile aux services allant dans le sens de la mécanisation agricole.
Selon M. Sonko, à l'heure des nouvelles technologies, « les producteurs doivent pouvoir exprimer de manière précise leurs besoins en termes d'accès au matériel agricole, avant même le début de l'hivernage ».
« Ce qui va faciliter les interventions pendant la saison des pluies », a-t-il ajouté.
Il a rappelé l'ambition de la SODAGRI d'aller vers une mécanisation intégrale, laquelle va prendre en charge tout le processus de production et de transformation, afin de limiter les pertes post-récoltes.
Sur la divagation des animaux, il a évoqué la création du Plan d'affectation et d'occupation du Sol (PAOS), qui va « réduire les conflits entre producteurs et éleveurs ».