Ngary Dieng, le président du Conseil des acteurs et partenaires pour l'enseignement privé (CAPEP) de l'Inspection de l'éducation et de la formation (IEF) Mbour1, a rencontré la presse, le week-end, au Groupe scolaire Etienne & Monique.
Cela fait suite à la journée de réflexion animée par le consultant Mor Mangane, un ancien de la Division de l'Enseignement privé du ministère de l'Education nationale à la retraite, autour du thème : "Les écoles privées face à la formalisation dans un contexte d'élargissement de l'assiette fiscale : enjeux, modalités et perspectives". La rencontre a permis aux membres du CAPEP de l'IEF de Mbour1 de s'imprégner des modalités et procédures pour la formalisation.
En ce sens, le consultant a cerné toute la problématique relative à la création et la gestion d'école privée, une entreprise éducative. Par conséquent, le consultant El Hadji Mor Mangane a fait le point sur le processus de création, d'autorisation et de reconnaissance d'une école privée. Ce premier point est suivi des explications relatives à l'inscription du personnel enseignant et administratif dans les institutions sociales, l'IPRESS, la Sécurité Sociale et l'IPM. Ceci a été explicité aux responsables d'écoles privées. Le non-respect de ces modalités et procédures citées exposent les déclarants responsables à des situations houleuses avec la fiscalité. En effet, il expose des écoles privées à un redressement fiscal car ces dernières doivent se conformer à des normes.
Le consultant a tenu à montrer qui peut créer une école privée et qui peut en être le directeur. Pour ne pas tomber dans l'étau administratif, Monsieur Mangane a été formel en leur montrant la prohibition des annexes tout en leur affirmant qu'une école tient sur un site. Les annexes ne sont pas reconnues par la législation en vigueur.
Auparavant, le CAPEP de Mbour1 a tenu à permettre à ses sociétaires de prendre contact avec un cabinet qui a fait comprendre aux écoles, une nécessité absolue, la logique de régularisation, mais aussi de mettre en bandoulière la rigueur et l'efficacité. Ainsi, l'école privée, une entreprise éducative, se doit de travailler à l'efficacité opérationnelle pour une saine compétition. Du reste, le cabinet a suggéré une gestion globale et efficiente de l'ensemble des acteurs d'une école privée et des activités qui gravitent autour d'elle.
Abass Ndour, le président national des CAPEP, a salué le dynamisme de la structure de Mbour1, regroupant une centaine d'écoles privées. Il est revenu sur la naissance du CAPEP remontant en 2009, un organe consultatif pour la démultiplication de l'information les concernant. Par conséquent il a invité les écoles privées à aller ensemble en mutualisant leurs forces. Il n'a pas manqué d'inviter ses pairs responsables d'écoles privées à se formaliser et à être en règle avec le fisc.
En outre, le recrutement des 2000 enseignants par le gouvernement mettant le focus sur ceux de l'enseignement privé constitue une préoccupation majeur pour le CAPEP, de même que l'introduction de l'anglais et des langues nationales à l'élémentaire.