Sénégal : Migration circulaire avec l'Espagne – Une plateforme numérique dédiée au dépôt des candidatures
Le Programme de migration circulaire entre le Sénégal et l’Espagne offre aux sénégalais des opportunités d’emplois saisonniers d’une durée de trois mois. Dans une note circulaire du Ministère de l’intégration Africaine et des Affaires Etrangères publiée ce 28 janvier, on apprend que les dossiers devront être soumis à travers une plateforme numérique dédiée. Ceci pour des mesures sécuritaires.
Le document précise que les personnes ayant déjà déposé leurs dossiers ne sont pas concernées par cette nouvelle procédure en ligne.
Il faut noter que cet appel à candidatures concerne les ouvriers agricoles. En effet, une fois sélectionnés, ils auront l’opportunité d’avoir des emplois saisonniers dans la cueillette de fruits, d’entassement, de collecte et de stockage des fruits. (Source allAfrica)
Face à la situation dans l'est de la RDC, les États africains entre attentisme et prudence
Depuis ces dernières 48 heures, silence de l'Union africaine. Dernière prise de parole en date du président de la Commission de l'organisation continentale, le 25 janvier. Communiqué jugé pour le moins « déroutant » par plusieurs observateurs. Car bien qu'appelant à la cessation immédiate des hostilités, Moussa Faki Mahamat n'y nommait même pas le M23 et ne mentionnait pas l'implication de l'armée rwandaise. Face à une situation mouvante à l'issue incertaine, les États africains semblent choisir l'attente et la prudence.
Pour le journaliste camerounais Jean-René Meva'a Amougou, spécialiste des relations continentales, « comme souvent, bien que parfaitement conscients de la gravité de la situation, les États africains se cachent derrière le principe de non-ingérence et choisissent d'attendre. » Attendre de voir comment le rapport de forces va évoluer sur le terrain et ce que donneront les initiatives diplomatiques régionales. « Personne n'osera rien dire au Rwanda ou encore à l'Ouganda », ajoute le journaliste, « par peur des conséquences » sur les liens bilatéraux entre pays. (Source mediacongo)
Gabon : Ndong Sima exige des réformes contre la corruption et les lenteurs administratives
Ce mardi 28 janvier 2025, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a convoqué les secrétaires généraux et inspecteurs généraux de l’administration publique à une réunion capitale. L’objectif : remettre de l’ordre dans une administration gangrenée par la corruption, le favoritisme et le non-respect des textes, et engager une véritable réforme pour restaurer l’efficacité et la transparence.
Une administration en panne de performance. Malgré le haut niveau de qualification des cadres, l’administration gabonaise reste plombée par des pratiques obsolètes. « Corruption, copinage, favoritisme, clientélisme… Ces pratiques doivent cesser », a déclaré le Premier ministre de la Transition dans un discours sans concession. Selon lui, les services d’inspection, régis par le décret 378 du 26 mai 2000 et la loi 20 du 3 janvier 2005, ne jouent pas leur rôle de contrôle. (Source GabonMediaTime)
Bénin : Boko et Homeky refusent de faire leur déposition devant la cour et se justifient
Le procès se poursuit à la CRIET dans l’affaire de tentative de coup d’État impliquant Olivier Boko, Oswald Homéky et leurs coaccusés. Ce mardi, les accusés ont été convoqués à la barre après les dépositions des témoins et d’un sachant, mais les deux figures principales de cette affaire ont refusé de répondre aux questions de la cour en raison de l’absence de leurs avocats.
Invité à la barre, l’ancien ministre des Sports, Oswald Homéky, a immédiatement exprimé son refus de faire une déposition en l’absence de ses conseils juridiques. « Je suis venu ici pour me défendre avec mes avocats, mais je constate malheureusement qu’ils ne sont pas là », a-t-il déclaré d’emblée. (Source beninwebtv)
L’Algérie veut réviser les accords économiques avec l’UE, sur fond de crise politique
Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé lundi 27 janvier travailler pour un accord « gagnant-gagnant » avec l’Union européenne. Une manière pour le chef de l’État de s’attaquer à l’accord d’association avec l’UE qu’il condamne, entré en vigueur en 2005 et dont il veut rediscuter les termes. Si sa déclaration était officiellement « économique », elle était aussi très « politique ».
Un accord caduc, qui ne serait plus en phase avec la réalité économique de son pays : c’est ainsi que le président algérien Abdelmadjid Tebboune a présenté le texte signé en 2005 avec l’UE au Conseil des ministres lundi. (Source RFI)
Des historiens pointent la « violence extrême » de la répression française lors de la guerre de décolonisation du Cameroun
Un rapport remis aux présidents Macron et Biya estime que Paris a « probablement tué plusieurs dizaines de milliers de Camerounais » entre 1945 et 1971.
La France a mené une véritable « répression militaire » contre les mouvements indépendantistes dans le cadre de la « guerre de décolonisation » à laquelle elle a été confrontée au Cameroun. Et il est temps qu’elle reconnaisse son rôle et la nature de ces événements, plus de soixante ans après l’indépendance de ce pays d’Afrique centrale, en 1960.
Telles sont les principales conclusions du travail réalisé par une commission d’historiens français et camerounais. Leur rapport, de plus de 1 000 pages, a été remis, mardi 28 janvier, à Yaoundé, au président camerounais, Paul Biya, une semaine après avoir été présenté à Emmanuel Macron, à Paris. (Source Lemonde Afrique)
Des retraités de la municipalité de Brazzaville réclament leurs pensions après 11 ans d'attente
Après une attente de plus de onze ans, plus de 250 anciens agents de la municipalité de Brazzaville mènent depuis des semaines une protestation bruyante pour exiger le paiement de leurs pensions. Avant de traiter leurs dossiers, la caisse des retraités exige le paiement de plus de 150 millions FCFA.
Chaque jour depuis deux semaines, ces retraités de la municipalité de Brazzaville viennent manifester devant le siège de la mairie centrale pour réclamer leur prise en compte dans le paiement des pensions. Cette vie d’errance, 70 anciens agents de la mairie sont déjà décédés sans avoir touché leur pension. Une vie difficile que décrit ici Angélique Makosso, une manifestante. (Source VOA Afrique)
Le PM burkinabè appelle à la vigilance un an après le retrait de la Cédéao
« La Cédéao est l’une des cordes de notre asservissement qui a été coupée nette », a déclaré mardi le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, lors d’un meeting populaire marquant le premier anniversaire du retrait de l’Alliance des États du Sahel (AES) de l’organisation ouest-africaine.
S’exprimant Place de la Nation à Ouagadougou devant des centaines de manifestants, le chef du gouvernement a transmis « un message d’hommage, de reconnaissance, de mobilisation et d’engagement total » du président Ibrahim Traoré.
« Nos trois pays, qui ne forment plus désormais qu’un, sous le leadership de leurs Excellences, le capitaine Ibrahim Traoré, le général Abdourahamane Tiani, et le général Assimi Goïta, répondant aux aspirations profondes des peuples de l’AES, ont assumé la décision courageuse et historique de quitter définitivement la Cédéao », a souligné M. Ouédraogo. (Source apanews)
Tchad/Législatives : 64 femmes élues députées sur les 188
Au Tchad, selon les derniers résultats des élections législatives publiés par le conseil constitutionnel, le pays a fait un progrès historique dans la promotion du genre dans les postes électifs. Au total, 64 femmes sont élus députés sur les 188 qui vont siéger à l’Assemblée nationale, soit un taux de 34%. Ce progrès favorisé par les lois instituant la parité progressive dans les postes électifs est salué par les autorités et les organisations féminines.
Le Tchad a fait un progrès significatif en ce qui concerne la promotion du genre dans les postes électifs. Selon les résultats définitifs des dernières élections législatives, 64 femmes sont élus députés sur les 188 qui vont siéger à l’Assemblée nationale, soit un taux de 34% contre 28% à la dernière législature. Ce progrès est en grande partie favorisé par le nouveau code électoral et la loi instituant la parité dans les postes nominatifs et électifs. (Source Africa 24)
Pénurie de carburant au Burundi : une bouffée d’air pour les véhicules roulant au diesel, mais jusqu’à quand ?
Après plus de deux semaines de pénurie d’essence ayant aggravé une grande partie des activités en mairie de Bujumbura et même à l’intérieur du pays, quelques stations-services ont enfin été ravitaillées, le 23 janvier 2025. Un soulagement, mais cela n’a pas pu durer.
La Société Pétrolière du Burundi (SOPEBU) a sorti les listes de distribution du carburant (essence). Selon Cette société, au total 35 stations de Bujumbura Mairie ont été servies. C’est Après la correspondance du ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme. Cette lettre publiée le 21 janvier 2025, annonçait l’accord de dérogation de la Sopebu de 380 000 litres d’essence, auprès de l’entreprise Ditco Free Zone Company. (Source Iwacu)