Madagascar participe au sommet « African Women in Dialogue » à Johannesburg. Cette conférence, réunissant des femmes leaders africaines, se penche sur l'autonomisation et le leadership féminin.
Madagascar ne veut pas être en reste dans l'engagement mondial en faveur de l'autonomisation et du leadership féminin. La participation de la délégation malgache au sommet « African Women in Dialogue » (AfWID), qui se déroule depuis lundi dernier jusqu'à vendredi à l'hôtel Birchwood, au centre de conférence de Johannesburg, en est un exemple marquant. Il s'agit de la troisième conférence des femmes africaines se penchant sur le thème « La voix et le pouvoir des femmes en tant qu'agents de changement ».
La délégation malgache, dirigée par Ialfine Papisy, directrice des Pays francophones de Gender Links, compte seize membres issus de différents secteurs tels que les médias, l'université, l'entrepreneuriat et la société civile, entre autres. La ministre de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, fait figure d'invitée spéciale, comme d'autres hautes personnalités féminines des autres pays. Flavienne Ramarosaona, présidente d'une ONG dénommée FAMEDEV-Madagascar, souligne que cette réunion est une plateforme de dialogue inclusive qui cherche à réunir un millier de femmes africaines sous un même toit « qui auront à délibérer sur des questions d'importance continentale ».
Autonomisation
Lors de l'ouverture, lundi dernier, la patronne de Women's Development Business Trust (WDB Trust), Riah Phiyega, a appelé les gouvernements africains à promouvoir des politiques favorisant l'autonomisation des femmes dans tous les domaines de la vie.
La directrice des bureaux francophones de Gender-Links précise que le moment est venu d'évaluer les progrès acquis après la conférence historique de Beijing en 1995, tout en soulignant la nécessité de « faire mieux que Beijing ».
L'objectif de cette rencontre féminine de haut niveau est de « Façonner l'avenir que nous voulons : réimaginer notre avenir au-delà de Beijing ». En somme, il s'agit d'une occasion pour les leaders féminines malgaches de faire entendre leurs voix, de partager leurs expériences et d'élaborer, avec leurs homologues africaines, des stratégies pour un avenir meilleur.