Daouda Ngom, le ministre de l'Environnement et de la Transition écologique, a inauguré avant-hier les locaux de l'Aire marine protégée (AMP) de la Somone, construits sur fonds propres par le Comité de gestion de cette structure.
La création des AMP remonte en 1976 et celle de la Somone en 2020. Elle a remplacé la Réserve naturelle d'intérêt communautaire polarisant les localités de Sorokhassap, Thiafoura, Somone et Guéréo, des communes de Sindia et de la Somone.
Le ministre de l'Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a salué avant-hier, lors de l'inauguration des locaux de l'Aire marine protégée (AMP) de la Somone, a salué l'engagement des communautés pour la gestion durable des écosystèmes et de la biodiversité. Cette dynamique montre, à l'en croire, la volonté du Sénégal de disposer de 30 pour cent d'AMP d'ici l'horizon 2050. De nos jours, il a révélé que le nombre d'AMP est de 15 dans le pays, un fait louable et remarquable.
Par conséquent, le Sénégal, selon lui, s'inscrit dans le rang de leader mondial. Ainsi, le Sénégal va abriter, en 2027, le congrès mondial des Aires marines protégées.
Pour le ministre de l'Environnement et de la Transition écologique, l'Aire marine protégée de la Somone n'est pas seulement un havre de biodiversité et sanctuaire avifaune. Elle est aussi génératrice de revenus et préserve le cadre dans l'optique d'habitation du développement durable. Il a rassuré les acteurs de la bonne gestion des fonds générés.
Le ministre a loué les efforts de l'AMP de la Somone et principalement de son Comité de gestion qui a construit, sur fonds propres, les locaux abritant les bureaux et installations assurant la surveillance. Selon lui, le fait est rare car, d'habitude, c'est l'Etat qui construit les postes de Commandement ; ce qui n'est pas le cas pour la Somone. Il a, en outre, remercié les partenaires de l'AMP de la Somone.
Saliou Diouf, le maire de la Somone, a rappelé tous les combats menés de par le passé pour préserver la lagune de la Somone, soldés par des arrestations et interpellations.