Ce 28 janvier 2025, le Premier Ministre Chef du Gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima, a tenu à adresser au cours d'une rencontre tenue à l'immeuble Arambo, une importante communication aux secrétaires généraux et leurs adjoints, aux inspecteurs généraux des services et leurs adjoints, ainsi qu'aux inspecteurs des services de Ministères.
Cette rencontre fait suite à l'interpellation du Gouvernement par le Chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de la cérémonie de présentation des voeux pour l'année 2025.
En effet, le Président de la Transition avait dénoncé les comportements déviants de l'administration, en déclarant : « Il me revient que certains agents de la Fonction Publique cherchent à réintroduire et intensifier les pratiques du passé liées au détournement de fonds et à l'exigence de rétrocommissions ». Face à cette situation, le Chef de l'État avait instruit le Premier Ministre de mobiliser la justice pour mettre un terme à ces pratiques d'un autre âge.
C'est dans ce contexte que Raymond Ndong Sima a convoqué les agents publics pour les rappeler au respect des principes qui fondent une bonne administration, à la recherche de la qualité et de l'excellence au travail, à l'éthique et au respect des normes.
Dans cette perspective, le Chef de l'administration a exigé des inspecteurs généraux des services, d'une part la production des manuels de procédures et des manuels d'organisation des services de leurs départements respectifs dans un délai de 60 jours et d'autre part, le dépôt mensuel de leurs rapports d'audits qui devront être objectifs et sans complaisance. De même, il a demandé aux secrétaires généraux de produire, chacun en ce qui concerne son département, un système de notation des agents publics relevant de son autorité.
Se montrant ferme, le Chef du Gouvernement a indiqué qu'il n'hésiterait pas à appliquer toutes les sanctions prévues par la loi contre tout comportement déviant qui serait à nouveau constaté.
Cette rencontre illustre la volonté du Gouvernement de lutter contre l'impunité et de redonner à l'administration gabonaise ses lettres de noblesse.
Primature