Vingt nouveaux pharmaciens-inspecteurs, qualifiés en tant qu'officiers de police judiciaire, seront dépêchés sur le terrain, y compris les réseaux sociaux, pour le contrôle de la vente illicite de médicaments.
« Facebook et Internet ne sont pas inclus dans le circuit de la vente de médicaments ». C'est ce que le Pr Zely Randriamanantany, ministre de la Santé publique a déclaré lors de la prestation de serment de 20 pharmaciens-inspecteurs le 27 janvier au tribunal Anosy. Le contrôle de toute opération de vente de médicaments dans les rues ou sur les réseaux sociaux figurent parmi les tâches qui les attendent.
Il a également indiqué dans la foulée que la venue de ces 20 nouveaux pharmaciens-inspecteurs améliorerait davantage le suivi de l'application de la réglementation en vigueur. Le marché illicite non contrôlé est une porte ouverte à tous les abus. Le patient est exposé à des dangers sur sa santé et sa vie.
Rôles. La dernière promotion des pharmaciens-inspecteurs est sortie au début des années 2000. Au nombre de 11, ils étaient vraiment insuffisants pour contrôler tous les établissements pharmaceutiques. La formation vise à les initier au volet juridique et judiciaire afin de les qualifier en tant qu'officiers de police judiciaire. L'objectif est de leur permettre de mener des inspections pharmaceutiques rigoureuses et efficaces. Ils veilleront à l'application des lois, des règlements et des normes de bonnes pratiques, relatifs aux médicaments et autres produits de santé ainsi qu'à l'exercice pharmaceutique.