Un des volets de l'enquête que mène actuellement la Financial Crimes Commission (FCC) sur la Compagnie Nationale de Transport (CNT) porte ces jours-ci sur un contrat de Rs 373 millions alloué à une entreprise privée fournissant des pièces de rechange à cette compagnie. Les premières indications découlant de ce volet de l'enquête ont révélé que les transactions s'étendent sur la période de janvier 2020 à 2024 et qu'elles pourraient cacher des irrégularités dans les procédures d'approvisionnement.
Le directeur de cette entreprise, désormais dans le viseur de la FCC, devrait bientôt être interrogé afin de déterminer si les procédures d'allocation des contrats respectaient les normes légales ou si elles ont été manipulées pour favoriser sa compagnie. D'après les premiers éléments de l'enquête, la société en question aurait acheté des pièces de rechange à bas prix avant de les revendre à la CNT à des tarifs exorbitants, réalisant ainsi d'importants bénéfices.
Cette enquête, qui a connu de nouveaux développements en milieu de semaine, s'inscrit dans le cadre d'une investigation plus large menée par la FCC sur les contrats attribués à la CNT sous la direction de l'ancien directeur général Rao Ramah. Ce dernier, qui a récemment été convoqué par la commission pour un interrogatoire, est au centre de nombreuses interrogations portant sur la transparence et l'intégrité des procédures d'appel d'offres au cours de sa gestion, notamment ceux relatifs à l'approvisionnement d'uniformes, de matériel de sécurité, ainsi qu'à l'acquisition d'autobus.
Les enquêteurs de la FCC s'intéressent également à l'achat de chaussures pour les employés et de roues pour les autobus, ainsi qu'aux contrats liés au projet de système de billetterie électronique (Electronic Ticketing Machine). Ils ont déjà récupéré des documents compromettants et plusieurs employés de la CNT ont été auditionnés.