- L'Afrique du Sud cherche à lever 50 millions de dollars (992 millions de rands) pour soutenir sa candidature à l'organisation d'un Grand Prix de Formule 1 en 2027.
- Le pays soumettra sa candidature en mai et est en pourparlers avec des sponsors tels que Heineken et Red Bull.
- L'Afrique du Sud a accueilli une course de F1 pour la dernière fois en 1993 à Kyalami et une précédente candidature pour accueillir la F1 en 2023 est tombée à l'eau
L'Afrique du Sud entend réunir 50 millions de dollars (992 millions de rands) pour soutenir sa candidature à l'organisation d'un Grand Prix de Formule 1 en 2027, a annoncé le ministre des sports, Gayton McKenzie. Le pays soumettra sa candidature en mai et est en pourparlers avec des sponsors tels que Heineken et Red Bull.
Une précédente candidature pour accueillir la F1 en 2023 n'a pas abouti, mais M. McKenzie s'est montré optimiste, citant des informations selon lesquelles les Pays-Bas pourraient ne pas renouveler leur créneau de course. Le Cap et Johannesburg font partie des villes hôtes potentielles, et les soumissions ont été prolongées jusqu'à la mi-mars.
La dernière fois que l'Afrique du Sud a accueilli une course de F1, c'était en 1993, à Kyalami. En cas de succès, cela marquerait son retour après trois décennies. Le Rwanda a également fait part de son intérêt pour l'organisation d'une course, mais il pourrait ne pas disposer des infrastructures nécessaires pour répondre aux exigences de la F1. M. McKenzie a invité le président Cyril Ramaphosa au Grand Prix de Chine pour l'aider à trouver des financements, en promettant que "la Formule 1 arrivera par le feu ou par la force".
Points clés à retenir
La nouvelle candidature de l'Afrique du Sud à la Formule 1 reflète l'intérêt croissant du continent pour le sport automobile, après l'échec des précédentes tentatives. Le pays cherche à tirer parti du mécénat d'entreprise pour répondre aux exigences financières de la F1, d'autant plus que l'obtention d'un créneau de course reste compétitive. Bien que l'Afrique du Sud puisse se targuer d'une importance historique pour la F1, les obstacles logistiques et financiers restent des défis majeurs. La mise à niveau des infrastructures aux normes de la F1 et l'harmonisation entre le gouvernement et le secteur privé seront des facteurs essentiels de réussite.
Un Grand Prix d'Afrique du Sud stimulerait le tourisme et la croissance économique, conformément à la stratégie d'expansion de la Formule 1 sur les marchés inexploités. Toutefois, la concurrence du Rwanda et d'autres destinations émergentes pour le sport automobile pourrait ajouter de la pression au processus de candidature. Forte du soutien de M. McKenzie, l'Afrique du Sud ne pourra obtenir l'organisation d'une course qu'au prix d'engagements financiers, de la préparation des infrastructures et de négociations stratégiques avec les dirigeants de la Formule 1.
