Au Mali, un éboulement survenu mercredi 29 janvier dans une mine artisanale de la région de Koulikouro, dans le village de Danga (cercle de Kangaba), non loin de la frontière avec la Guinée, a fait « plusieurs victimes », selon le gouvernorat. Les victimes sont majoritairement des femmes. Pas de chiffres officiels précis pour l'instant, les recherches se poursuivent dans des conditions difficiles. Les sources locales craignent un lourd bilan de plusieurs dizaines de morts parmi les orpailleurs.
La mine artisanale du hameau de Kokoyo, dans le village de Danga, au Mali, n'échappe à la règle : pour trouver de l'or, il faut creuser et il faut descendre, en profondeur.
Lorsque des éboulements surviennent, les tragédies sont difficilement évitables. Le gouvernorat de Koulikouro indique qu'« un groupe d'orpailleurs, en majorité composé de femmes » s'est ainsi retrouvé « submergé par une eau boueuse qui a fait des ravages. »
Des équipes de santé, de la Protection civile et des forces de sécurité ont été mobilisées « pour porter secours aux blessés et procéder à l'extraction des corps. »
Un environnement dangereux
Un travail extrêmement difficile en raison, justement, des eaux boueuses. Les images montrent plusieurs pelleteuses à l'oeuvre, au milieu des roches sablonneuses et des vastes étendues d'eau colorées par la latérite, sous le regard incrédule des orpailleurs -- hommes, femmes, enfants -- assistant aux opérations de recherches.
Une pelle mécanique a même été engloutie, toujours selon le gouvernorat, qui précise avoir mis en place un dispositif de sécurité pour éviter que ne surviennent d'autres catastrophes.