Un père de famille de 59 ans travaillant dans le change, au pavillon 619 à Analakely, a été abattu par un groupe criminel, hier. Le tireur a ensuite reçu une balle de la police.
La panique s'est emparée de l'ambiance animée dans la rue d'Andohananalakely vers Ambodifilao, hier aux alentours de 9h30. Un homme de 59 ans, occupant le pavillon 619, où il tenait un bureau de conversion de devises, a été blessé à la poitrine par une balle tirée à bout portant par un membre d'un gang.
Après avoir été admis pendant un bref moment au service des urgences, il a été déclaré décédé et transféré à la morgue du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
Les malfaiteurs, au nombre de quatre, leurs visages cachés sous des casques, ont utilisé trois motos. Selon des témoins horrifiés par la scène, l'un d'eux portait un pistolet automatique.
Les criminels ont agi si rapidement que même les passants indifférents n'ont réalisé ce qui se passait qu'après avoir entendu le coup de feu provenant du bureau de la victime.
Accrochage
Alertés par le tir retentissant, des policiers du commissariat de la sécurité publique du premier arrondissement ont immédiatement rejoint les lieux. Sur place, ils ont croisé les malfaiteurs.
Un accrochage a eu lieu entre les deux camps. À moto, les bandits ont pris une longueur d'avance sur la foule désordonnée. Dans ces circonstances, la police a dû faire preuve de prudence pour éviter de toucher des innocents.
Malgré cette précaution visant à éviter des dommages collatéraux, elle a réussi à atteindre l'un des braqueurs, celui qui était armé. Ce dernier a été touché par un projectile au ventre. Son pilote a accéléré pour fuir.
Les truands ont pris la direction d'Ambohijatovo pour sortir du tunnel d'Ambanidia, où ils ont semé leurs poursuivants. Les policiers véhiculés ont tenté de suivre les traces de sang qui se sont effacées dans le trafic.
Un silence lourd et une vive émotion ont été constatés autour du pavillon 619 après ce qui s'est produit. La valeur dérobée à la victime reste à évaluer.
Les enquêteurs poursuivent leurs recherches.
« Que les médecins et le personnel des hôpitaux préviennent les Forces de l'ordre s'ils reçoivent un patient blessé par balle au ventre », lance un chef de la police.
