Le comité d'organisation du mouvement le « Patriarche », au cours d'un point de presse le 31 janvier à Brazzaville, a dénoncé des campagnes de dénigrement, « teintées de mépris », à l'égard du président de la République, Denis Sassou N'Guesso, et mis en garde leurs auteurs et coauteurs.
Selon le mouvement le « Patriarche », les campagnes contre le chef de l'Etat sont souvent organisées par des « prétendus hommes politiques, manquant totalement d'élégance et de courtoisie républicaine ». « En date du 30 janvier 2025, un président d'un parti politique, n'ayant aucune existence légale, et ne pouvant personnellement justifier d'une expérience professionnelle pertinente, s'est permis une fois de plus de donner des leçons de gouvernance d'un Etat, allant jusqu'à traiter le président de la République d'empereur du désespoir.
Ce genre de propos outranciers, passibles sous d'autres cieux de poursuites judiciaires, dénote simplement d'une inconscience et d'une immaturité avérée », a condamné le porte-parole de ce mouvement qui soutient le président de la République, Éric Golo, sans pourtant nommer le président du parti politique incriminé.
D'après lui, cette attitude « récidiviste » confirme un constat amer d'une catégorie de supposés hommes politiques, qui n'ont pour offre à la population que « des critiques, souvent tordues, désobligeantes ou simplement construites de faussetés, de contre vérité, en travestissant même les choses factuelles vérifiables et quantifiables ».
Le mouvement le « Patriarche » s'est, par ailleurs, dit étonné et surpris de constater que ces supposés opposants sont soutenus et surtout financés par des personnes qui le jour mangent à la table du président de la République et la nuit financent « les mercenaires politiques, pour dire de leur part ce qu'ils n'ont pas le courage de dire parce que comptables de ce qu'ils critiquent dans l'ombre ».
Les défenseurs des idéaux du chef de l'Etat ont, enfin, interpellé cette catégorie de personnes qu'ils qualifient de « rats du jardin », les appelant à une prise de conscience d'autant plus qu'elles avanceraient en eau trouble sans pourtant se rendre compte des risques. « Nous attirons l'attention de ceux qui fabriquent, financent et placent des candidats demandeurs d'emplois et oisifs, face à un homme qui consacre toute sa vie à être au service du Congo et des causes nobles en Afrique et partout dans le monde.
La présidentielle de 2026 doit être un moment de consécration pour le Patriarche. Toute velléité à ramener ce schéma désuet, de financer les opposants au Patriarche sera combattu avec la dernière énergie. Les auteurs, les coauteurs et complices seront dénoncées », ont-ils prévenu.
Répondant aux quelques questions des journalistes, Marc Alain Mentot a affirmé que leur mouvement détenait des informations pertinentes faisant état des hommes politiques qui financent des pseudos opposants. Il a rappelé que leur action consiste à hisser le « Patriarche », donc le président Denis Sassou N'Guesso, à la hauteur de ce qu'il mérite au regard de ce qu'il représente pour ce mouvement.
« Donc, nous ne permettrons pas que ce genre d'attitude puisse continuer. Ce n'est pas une lâcheté ou une peur pour ne pas nommer ces personnes, c'est un processus bien réfléchi ; nous commençons par la mise en garde, si ce comportement ne cesse pas, nous allons sans retenue dénoncer, citer nommément ceux qui le font », a dit Marc Alain Mentot.
Incarné par l'ancien ministre et député, Digne Elvis Tsalissan Okombi, président de l'Union pour un mouvement populaire, le mouvement le « Patriarche » va lancer un appel au rassemblement autour du président Denis Sassou N'Guesso, le 9 février au boulevard Alfred-Raoul de Brazzaville.