En RDC, la situation dans l'est a été au coeur du Conseil des ministres du vendredi 31 janvier, le premier depuis l'offensive du M23 et des soldats rwandais sur Goma.
« Le destin de notre population est mis à l'épreuve », a déclaré, en préambule de son compte-rendu, le ministre de la Communication, Patrick Muyaya. Et de reprendre les mots du président prononcés au début de la réunion : « Chaque jour, nos vaillants soldats tombent au front pour défendre l'intégrité de notre territoire. Un carnage humanitaire s'opère et nous ne devons pas rester inactifs. Nos compatriotes attendent de nous une réponse forte ».
Plan d'urgence humanitaire
Le président a donc demandé la mise en place d'un plan d'urgence humanitaire : « Le gouvernement doit travailler avec les partenaires pour répondre aux besoins des populations », a déclaré le ministre Muyaya. Il a aussi rappelé l'appel à l'effort de tous : « Impératif pour les institutions de l'Etat d'adopter un train de vie plus sobre pour participer à l'effort de guerre. » L'objectif est de pouvoir donner une prime à tous les soldats, policiers et wazalendos et de les renforcer en équipement.
« La désinformation » doit cesser
Enfin, le président est revenu sur le front médiatique : « Il faut lutter contre la désinformation. Cela doit cesser », a-t-il dit. Pour une communication plus responsable, le gouvernement est donc invité à créer une cellule de crise avec, pour mission, d'unifier et de coordonner la communication sécuritaire.