Un milicien de l'Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC) a été tué dans l'attaque d'une milice rivale, dans la nuit de vendredi 31 janvier dernier, à Ngazi, territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Le corps de l'illustre disparu a été déposé à la morgue de l'Hôpital général de référence de Mabalako.
Cette attaque a provoqué une psychose au sein de la population des localités telles que Chelega, Kathere, Kitara, Nziapanda, Masiolo ou Mabwe, qui ont vidé leurs milieux.
Selon des sources locales, certains habitants ont pris la direction de Cantine, d'autres se sont dirigés vers Kyatsaba.
Les mêmes sources rapportent que tout est parti de l'attaque par un groupe armé non identifié, d'une position des miliciens de l'Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC), volontaires au désarmement.
Il était alors 22 heures locales lorsque cette milice a opéré son attaque.
Des tirs à l'arme lourde et légère ont été entendus pendant plus de deux heures, indiquent nos sources qui précisent que le camp des miliciens de l'UPLC de Ngazi a été réduit en cendres.
Ce samedi matin, une psychose régnait toujours dans la région où la population craint les représailles de l'UPLC.
Pour sa part, la société civile et les autorités locales appellent au calme et demandent à l'armée de protéger la population.
C'est la troisième attaque du genre dans la région, en l'espace d'un mois, après celles de Mandelya et Masoya, des localités situées à cheval entre les territoires de Beni et de Lubero.