Depuis le 30 août 2023, le Gabon a entamé une nouvelle ère sous la direction du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), mettant fin à 14 ans de règne sans partage d'Ali Bongo Ondimba. Pourtant, certains politiciens s'évertuent à discréditer les nouvelles autorités, cherchant par tous les moyens à les accuser d'avoir mené un « coup d'État de palais » ou une « révolution de palais ». Mais pourquoi un tel acharnement ?
Aujourd'hui, l'ancien président Ali Bongo Ondimba aurait entamé une grève de la faim pour protester contre la détention de son épouse, Sylvia Bongo Valentin, et de son fils, Noureddin Bongo Valentin. Son avocate affirme que cette action vise à dénoncer l'état de santé de ses proches et réclame leur évacuation sanitaire. Mais si ces accusations étaient fondées, Sylvia Bongo et Noureddin Bongo ne seraient pas en prison. La justice fait son travail, et il est clair que leur détention repose sur des faits bien établis.
La vérité est simple : ces discours fallacieux ne visent qu'à ternir l'image du CTRI et de ses dirigeants, qui ont eu le courage de libérer le peuple gabonais d'un système oppressif. Si cette transition n'avait pas eu lieu, le Gabon aurait connu une crise encore plus grave que celle de 2016, où des dizaines de Gabonais ont perdu la vie dans la répression post-électorale orchestrée par le régime Bongo.
Pendant 14 ans, Ali Bongo Ondimba a dirigé ce pays sans pitié, en fermant les yeux sur la souffrance de la population, en laissant prospérer l'injustice et en écrasant toute opposition. Aujourd'hui, il doit assumer les conséquences de son règne. Il y a un proverbe qui dit : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. »
Les choses ont changé. Le peuple gabonais a tourné la page. Il est temps pour Ali Bongo et ses proches d'accepter la réalité et d'arrêter de jouer la carte du chantage émotionnel.
Le CTRI doit poursuivre sa mission sans distraction, car c'est ce que les Gabonais attendent. Il est impératif que les opposants politiques, qui cherchent à nuire aux nouvelles autorités, comprennent que le pays a besoin de paix et de stabilité.
Le CTRI doit être en mesure de mener à bien les réformes nécessaires pour organiser les élections présidentielles prévues pour le 12 avril 2025 dans la tranquillité. Laissons le peuple gabonais décider de son avenir sans interférences ni manipulations.
La transition vers un avenir meilleur passe par la reconnaissance des erreurs du passé et un engagement à construire un Gabon où les droits de tous sont respectés.