Au Gabon, le parti Pour Le Changement, qui prépare son congrès en vue de l'élection présidentielle du 12 avril prochain, affiche son soutien au général Brice Oligui Nguema. Ce dernier n'a pas encore officialisé sa décision de se présenter à l'élection, mais rallie déjà des soutiens, dont certains qui étaient pourtant critiques de l'ancien régime.
Au Gabon, à un peu plus de deux mois de l'élection présidentielle, le 12 avril prochain, les acteurs politiques se positionnent en vue du scrutin. Soit pour y participer soit pour soutenir une candidature du chef de la transition, le général Oligui Nguema. Celui-ci n'a pas encore officialisé sa décision, mais sa participation est très probable et nombre d'acteurs annoncent déjà leur ralliement.
Parmi eux, certains étaient pourtant des critiques acerbes de l'ancien régime, mais ils estiment que le président de la transition a déjà fait ses preuves et qu'il aura davantage de moyens pour rompre avec les mauvaises pratiques du passé, une fois installé pour de bon au Palais du bord de mer.
C'est l'avis des cadres du parti PLC (Pour Le Changement) qui préparent leur congrès du 22 février prochain, lors duquel ils acteront la position du parti. Le vice-président Nicolas Nguema est actuellement en France pour mobiliser la diaspora aux côtés du secrétaire exécutif Anges-Kevin Nzigou. Il parle de « progrès concrets » en quinze mois.
« S'il est candidat, il a toutes ses chances d'être élu »
« Bien évidemment, nous reprochons le fait qu'il y ait encore beaucoup trop de "PDGistes" au sein de l'administration, mais ça va s'arrêter forcément très prochainement. Inéluctablement, le PDG doit disparaître du paysage politique dans notre pays. S'il est candidat, je pense que oui, il a toutes ses chances d'être élu. Il a toutes ses chances de faire un bon septennat dès lors qu'il ne sera plus entouré du PDG. Mais je pense que dans le paysage politique actuel, le général Oligui a montré ces quinze derniers mois qu'il avait les aptitudes pour », déclare Nicolas Nguema au micro de François Mazet.
« Je pense que ce serait un bon choix pour les Gabonais de repartir au travail, d'avoir des principes, des valeurs, de l'honneur et du patriotisme qui n'existait plus dans notre pays. On a vu les projets qui ont commencé à se faire, des endroits en pleine ville où il n'y avait pas de route. La première chose qu'il a faite, ça a été de commencer à développer ces infrastructures routières en zone urbaine, en zone périurbaine, mais les développer sur une base véridique, pas sur des maquettes comme ça toujours été le cas, ces quatorze dernières années. Là, on est dans le concret », conclut-il.
