I. INTRODUCTION
1. Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) et les membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies (A3), en collaboration avec le Département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la Commission de l'UA (CUA) et le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire, ont organisé, les 1er et 2 décembre 2024 à Oran (Algérie), le 11e Séminaire annuel de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique : « Aider les nouveaux membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies (A3) à se préparer à traiter les questions de paix et de sécurité sur le Continent ». Le séminaire a été organisé dans le sillage de la 397e réunion du CPS tenue, le 23 septembre 2013, au niveau des chefs d'État et de gouvernement à New York et qui a examiné le partenariat entre l'UA et les Nations unies (ONU) dans le domaine de la paix et de la sécurité, et a décidé, entre autres, de la nécessité de « renforcer les consultations entre le Conseil de paix et de sécurité et les membres africains du Conseil de sécurité, afin de s'assurer que les décisions du CPS et celles de la Conférence de l'UA sont effectivement promues et défendues au sein du Conseil de sécurité des Nations unies ».
2. Le 11e Séminaire de haut niveau s'est tenu dans le contexte du 20e anniversaire du CPS. Les participants ont saisi l'occasion pour faire le point sur les progrès accomplis par les A3 Plus 1 en matière d'amplification de la voix de l'Afrique et de promotion efficace des intérêts africains et des positions africaines communes dans le cadre du processus de prise de décision du Conseil de sécurité des Nations unies, y compris les défis rencontrés, les enseignements tirés et les bonnes pratiques. Ils ont également saisi l'occasion du séminaire pour saluer les acquis du Centre de l'Union africaine pour la lutte contre le terrorisme (AUCTC) depuis sa création il y a vingt ans.
3. Les participants au 11e Séminaire de haut niveau ont aussi rappelé la primauté du Conseil de Sécurité des Nations Unies dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, de l'Acte constitutif de l'UA et du Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine.
4. Le Séminaire a été présidé par S.E. Mahmoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères de la République de Djibouti et Président du CPS pour le mois de décembre 2024. S.E. Ahmed Attaf, ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines et hôte et coordinateur des membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies, a prononcé le discours d'ouverture ; S.E. Sidi Mohamed Abdellahi, Ambassadeur de la République islamique de Mauritanie en Algérie, a prononcé un discours liminaire au nom de S.E. Mohamed Salem Merzoug, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l'extérieur et Président de l'UA. S.E. l'Ambassadeur Bankole Adeoye, Commissaire de l'UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, a fait une déclaration, et la Suisse a livré un message de bonne volonté au nom des partenaires.
II. PARTICIPANTS
5. Ont participé au séminaire les quinze membres du CPS, à savoir l'Angola, le Botswana, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, Djibouti (présidence), l'Égypte, la Guinée équatoriale, la Gambie, le Maroc, la Namibie, le Nigeria, la Sierra Leone, la Tanzanie et l'Ouganda. Les membres suivants des A3 Plus 1 actuels ont également pris part au séminaire de haut niveau, à savoir : Algérie, Mozambique, Sierra Leone et Guyane. La Somalie y a participé en tant que nouveau membre des A3.
6. Les Amis du Séminaire, à savoir l'Afrique du Sud, l'Éthiopie, le Kenya et le Liberia, ont également participé au Séminaire de haut niveau. Les Nations unies et le Comité des services de renseignement et de sécurité d'Afrique (CISSA), l'Institut d'études de sécurité (ISS) et Amani Africa ont également pris part au Séminaire de haut niveau. Les représentants du Danemark, de la Norvège et de la Suisse ont participé au séminaire en tant que partenaires du Séminaire de haut niveau.
III. OBJECTIF PRINCIPAL
7. Tenu dans le contexte du 20e anniversaire du CPS et s'appuyant sur les bases solides et la dynamique établies par les dix (10) séminaires de haut niveau précédents, le11e séminaire de haut niveau visait à passer en revue les progrès accomplis, les enseignements tirés, les bonnes pratiques, ainsi que les défis à relever. À l'instar des éditions précédentes, le séminaire de haut niveau devait contribuer à renforcer les capacités des A3 Plus 1 à promouvoir et à défendre plus efficacement les positions africaines communes sur les questions de paix et de sécurité au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi qu'à renforcer la coordination entre le CPS de l'UA et les A3 Plus 1 afin de promouvoir la cohérence entre les deux entités.
8. Le Séminaire de haut niveau a pris note du 20e anniversaire du Centre de l'UA pour la lutte contre le terrorisme (AUCTC) et l'a félicité pour ses efforts continus visant à renforcer les réponses africaines au terrorisme et à l'extrémisme violent faisant le lit du terrorisme. Il a réaffirmé l'urgence de doter le Centre de toutes les capacités nécessaires pour lui permettre de s'acquitter plus efficacement de son mandat.
IV. POINTS INSCRITS À L'ORDRE DU JOUR
9. L'ordre du jour du séminaire de haut niveau s'articulait autour de trois séances thématiques principales :
A. Renforcement des capacités intégrées pour la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent,« 20e anniversaire du Centre de l'Union africaine pour la lutte contre le terrorisme : acquis et vision pour l'avenir ».
B. Mise en oeuvre du Pacte pour l'avenir : « Mettre l'accent sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies et faire le point sur la mise en oeuvre de la résolution 2719 (2023) du Conseil de sécurité ».
C. Coordination entre le CPS et les membres africains du Conseil de sécurité des Nations Unies Plus (A3 Plus) en ce qui concerne l'agenda de l'Afrique au sein du CPS et du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Première séance : Renforcement des capacités intégrées pour la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, « 20e anniversaire du Centre de l'Union africaine pour la lutte contre le terrorisme : acquis et vision pour l'avenir »
10. Les participants à cette séance ont reconnu le caractère mondial du terrorisme et la menace croissante qu'il représente en Afrique, où ce fléau prévaut désormais dans les cinq régions du continent. Ils ont noté avec une profonde préoccupation la capacité croissante des organisations terroristes à intégrer l'utilisation de technologies modernes sophistiquées telles que les drones et l'intelligence artificielle dans leurs activités. Ils ont rappelé tous les instruments pertinents de l'UA sur le terrorisme, la radicalisation et l'extrémisme violent, en particulier la Déclaration sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement en Afrique, adoptée par la16e session extraordinaire de la Conférence de l'UA tenue le 28 mai 2022 à Malabo (Guinée équatoriale), et la Convention de l'OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, ainsi que tous les instruments internationaux pertinents.
11. Au cours des délibérations approfondies, les participants ont souligné ce qui suit :
i. Les États membres devront créer des synergies pour la détection précoce, la prévention et la lutte rapide contre le terrorisme, ainsi que l'élaboration d'approches de sécurité globales, intégrées et pansociétales, y compris par la mise en place de programmes socio-économiques mûrement réfléchis visant à renforcer l'autonomie économique des populations, en particulier celle des femmes et des jeunes. Cela permettra non seulement de gagner le coeur et l'esprit des populations, mais aussi de les réorienter de la politique identitaire vers la politique des intérêts, afin de lutter plus efficacement contre le fléau du terrorisme et de l'extrémisme violent en Afrique ;
ii. La nécessité pour la Commission de l'UA, en particulier, l'AUCTC, AFRIPOL et CISSA, de travailler de concert à l'élaboration d'un nouveau plan d'action stratégique continental de l'UA sur la lutte contre le terrorisme et, à cet égard, de passer en revue et de mettre à jour la Convention de l'OUA de 2002 sur la prévention et la lutte contre le terrorisme afin de s'assurer que l'UA s'adapte efficacement à la nature contemporaine du terrorisme sur le continent ;
iii. Le renforcement des approches de sécurité collective entre et au sein des États membres et des CER/MR, y compris l'amélioration du partage des renseignements et de l'information ainsi que des opérations conjointes entre et au sein des États membres ;
iv. L'importance capitale d'accélérer la mise en oeuvre de la Déclaration de Malabo adoptée par la16e session extraordinaire de la Conférence de l'UA tenue le 28 mai 2022, ainsi que la Déclaration d'Abuja d'avril 2024, en particulier en ce qui concerne la mise en oeuvre opérationnelle du Comité ministériel de lutte contre le terrorisme et du Sous-comité du CPS sur la lutte contre le terrorisme ;
v. Le renforcement de la collaboration entre et au sein des États membres et également entre et au sein des CER/MR, ainsi que la nécessité de renforcer l'efficacité de la plateforme régionale de coopération en matière de renseignement, tels que les processus de Djibouti et de Nouakchott, et d'autres mécanismes complémentaires ;
vi. L'élaboration de stratégies cinétiques et non cinétiques équilibrées qui permettent de lutter plus efficacement contre le sous-développement, la pauvreté, le chômage et d'autres facteurs de conflit afin de remédier aux causes structurelles profondes et aux vecteurs du terrorisme ;
vii. La nécessité pour les partenaires et les parties prenantes d'investir et de fournir le soutien nécessaire pour faciliter la mise en oeuvre des programmes de l'UA en matière de reconstruction et de développement post-conflit, y compris le soutien aux efforts du Centre de l'UA pour la reconstruction et le développement post-conflit (RDPC).
viii. La nécessité pour les États membres d'assurer un financement prévisible, adéquat et durable de leurs institutions nationales de défense et de sécurité afin de garantir leur solidité et de leur permettre d'assurer la sécurité humaine ;
ix. Les États membres doivent mettre en oeuvre des approches globales pour lutter contre le financement des groupes armés non-étatiques illégaux, des forces négatives et des organisations terroristes, en déployant une stratégie multidimensionnelle qui permette de restreindre plus efficacement les flux financiers de ces groupes ;
x. Les membres doivent promouvoir la coopération entre les États et poursuivre l'exploration des opportunités économiques, en particulier la facilitation des échanges et la mise en place d'infrastructures transfrontalières afin de renforcer l'intégration régionale nécessaire à la consolidation de la paix et de la sécurité sur le continent ;
xi. L'accélération de l'élaboration d'une liste de surveillance des organisations terroristes et des individus, y compris les combattants terroristes étrangers opérant sur le continent ;
xii. L'accélération de l'opérationnalisation du Fonds spécial de l'UA pour la lutte contre le terrorisme, ainsi que la mise en oeuvre opérationnelle du mandat d'arrêt africain, afin de promouvoir une coopération efficace entre et au sein des États membres, avec le soutien actif de la Force africaine en attente ;
xiii. La nécessité de mettre en place et de renforcer davantage des plateformes inclusives pour promouvoir un véritable dialogue interconfessionnel et intercommunautaire, ainsi que l'efficacité des approches communautaires, en gardant à l'esprit le rôle essentiel des communautés locales, en particulier des chefs traditionnels et des chefs de diverses obédiences religieuses ;
xiv. Mettre l'accent sur les efforts déployés par le Champion de l'UA pour la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, le Président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelamadjid Tebboune, pour faire avancer le programme de l'UA en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent ;
xv. La nécessité d'encourager les États membres à améliorer/renforcer continuellement les capacités institutionnelles de leurs forces nationales de défense et de sécurité, notamment en les dotant de l'idéologie correcte du non sectarisme, du panafricanisme et du nationalisme, afin d'assurer leur résilience et leurs capacités à défendre plus efficacement leur unité nationale et leur intégrité territoriale, ainsi qu'à garantir la sécurité humaine de leurs populations ; et
xvi. Encourager les États membres à accroître leurs investissements dans la lutte contre les discours dangereux qui contribuent à faciliter la radicalisation et le recrutement des jeunes par les organisations terroristes.
Deuxième séance : Mise en oeuvre du Pacte pour l'avenir : « Mettre l'accent sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies et faire le point sur la mise en oeuvre de la résolution 2719 (2023) du Conseil de sécurité ».
- S'agissant du Pacte pour l'avenir :
12. Le séminaire a accueilli favorablement l'adoption du Pacte pour l'avenir et a souligné la nécessité impérieuse de réformer le Conseil de sécurité des Nations unies afin de le rendre plus représentatif, plus inclusif, plus transparent, plus efficace, plus efficient, plus démocratique et plus responsable.
13. Les participants se sont déclarés préoccupés par l'absence de progrès dans la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies et ont réitéré l'appel en faveur d'une réforme conforme à la position africaine commune, telle qu'elle est énoncée dans le Consensus d'Ezulwini et la Déclaration de Syrte, qui soulignent l'importance de faire en sorte que l'Afrique dispose de deux sièges permanents au sein du Conseil de sécurité, avec les mêmes pouvoirs et privilèges que ceux des membres permanents actuels. Les participants au séminaire ont en outre souligné la nécessité impérieuse de démocratiser le système de rédaction en faveur des A3 plus 1, en particulier pour ce qui est des dossiers africains.
- Concernant la résolution 2719(2023) du Conseil de sécurité des Nations unies :
14. Les participants ont souligné le manque de financement suffisant comme un défi majeur pour les opérations de soutien à la paix en Afrique et ont souligné l'importance de la résolution 2719 (2023) du Conseil de sécurité des Nations unies comme un cadre important pour garantir un financement adéquat, prévisible et durable aux opérations de soutien à la paix dirigées par l'UA. Ils ont appelé à sa pleine opérationnalisation et à son application à la nouvelle mission de l'UA en Somalie (AUSSOM) en tant que premier cas bénéficiaire.
15. En outre, les participants au séminaire ont souligné la nécessité de veiller à ce que l'AUSSOM ne soit pas confrontée aux mêmes défis que l'ATMIS et l'AMISOM au fil des ans, à savoir l'absence de multiplicateurs et de facilitateurs de force adéquats et l'insuffisance du financement.
16. Les participants ont appelé les partenaires internationaux à continuer à soutenir l'ATMIS dans sa transition vers l'AUSSOM, notamment en comblant le déficit de financement actuel. Ils se sont félicités de la décision du CPS, adoptée à sa 1236e réunion, d'utiliser une partie des intérêts produits par le Fonds pour la paix de l'UA, y compris la Facilité de réserve de crise, pour contribuer au financement de l'AUSSOM.
PARTIE À HUIS CLOS :
Troisième séance : Coordination entre le CPS et les membres africains du Conseil de sécurité des Nations Unies Plus (A3 Plus) en ce qui concerne l'agenda de l'Afrique au sein du CPS et du Conseil de sécurité des Nations Unies :
17. Les participants ont noté la contribution significative du Séminaire de haut niveau à l'amélioration et au renforcement des capacités des membres des A3 Plus 1 à s'acquitter plus efficacement de leur mandat continental au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies.
18. Les participants ont félicité l'Algérie pour la coordination réussie des A3 Plus 1 et ont entériné le résumé de la réunion ministérielle des A3 Plus 1, qui s'est tenue le 24 septembre 2024 à New York. Ils ont également encouragé les A3 Plus 1 à assurer la mise en oeuvre intégrale des recommandations de la réunion ministérielle des A3+.
19. Les participants ont noté, avec satisfaction, les acquis importants enregistrés par les A3 Plus 1 depuis le lancement du premier séminaire de haut niveau en 2013, à Oran (Algérie), et ont félicité en particulier les membres actuels des A3 (Algérie, Mozambique et Sierra Leone). Ils ont félicité en particulier la République du Mozambique, membre sortant des A3, pour sa contribution exemplaire aux efforts des A3 Plus 1. Ils ont félicité la République fédérale de Somalie pour son élection en tant que nouveau membre de la famille A3 Plus 1 et ont encouragé le membre A3 entrant à maintenir la dynamique existante afin de renforcer davantage la cohésion des A3, en vue d'amplifier et de faire entendre la voix de l'Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.
20. Les participants ont félicité la Mission d'observation permanente de l'UA auprès des Nations Unies à New York, en tant que secrétariat aux A3+, pour son soutien continu aux activités du Groupe. Ils ont noté avec préoccupation que la Mission d'observation permanente de l'UA est toujours confrontée à des défis en matière de capacités institutionnelles et ont réitéré la demande adressée au Président de la Commission de l'UA de trouver d'urgence des solutions durables. Les participants ont félicité les gouvernements de l'Algérie, du Maroc et du Nigeria pour le détachement de personnel auprès de la mission et ont encouragé les autres États membres à faire de même.
21. En outre, les participants ont souligné ce qui suit :
a) La synchronisation des réunions du CPS et de celles du CSNU sur les questions relatives à la paix, à la sécurité et à la stabilité en Afrique, qui relèvent de la compétence conjointe des deux Conseils, afin d'assurer une orientation adéquate des A3 Plus ;
b) La nécessité de continuer à travailler à faire en sorte que les A3 soient rédacteurs ou corédacteurs en ce qui concerne les dossiers africains inscrits à l'ordre du jour du CSNU et qui relèvent du mandat conjoint des deux Conseils;
c) La régularité et l'institutionnalisation des échanges entre le CPS et les A3 Plus, au niveau des experts et des Ambassadeurs, sur les questions africaines qui relèvent du mandat conjoint deux conseils
d) Le renforcement du mécanisme A3 Plus en vue d'obtenir le soutien des futurs pays caribéens au sein du Conseil de sécurité des Nations unies ;
e) La nécessité pour les A3 Plus 1 d'informer le CPS sur une base trimestrielle ou à tout autre moment lorsque le besoin s'en fait sentir, sur les questions africaines, inscrites à l'ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies, et qui relèvent du mandat conjoint des deux conseils, à des fins de partage d'informations et d'orientations nécessaires ;
f) Encourager les A3 Plus 1 à tenir des réunions de coordination de haut niveau en marge du Sommet de l'UA et de l'Assemblée générale des Nations unies, ainsi que des consultations conjointes entre le CPS et les A3 en marge des sessions de la Conférence de l'UA et de l'Assemblée générale des Nations unies et des réunions consultatives conjointes annuelles entre le CPS et le CSNU ;
22. Les participants ont souligné l'importance de renforcer davantage l'institutionnalisation du partenariat stratégique entre l'UA et les Nations unies, en vue de promouvoir davantage la coordination, la cohérence et la complémentarité des efforts entre les deux institutions.
23. Les participants ont également ont noté les progrès significatifs accomplis par le Processus d'Oran et ont évoqué la possibilité de le reproduire sur d'autres domaines thématiques afin de promouvoir des positions africaines communes.
24. Les participants ont également pris note des progrès accomplis dans l'élaboration du Manuel sur la collaboration entre le CPS et les A3+ et attendent avec intérêt sa finalisation par le Comité d'experts du CPS, avant sa soumission aux ambassadeurs pour examen et adoption.
V. CONCLUSIONS
25. Les participants ont exprimé leur gratitude au Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire et, en particulier, aux autorités d'Oran pour leur généreuse hospitalité et pour les excellentes facilités qui ont permis l'organisation réussie du11e Séminaire de haut niveau. Ils ont également exprimé leur gratitude à l'UNITAR, au Danemark, à la Norvège et à la Suisse pour leur soutien continu à l'organisation réussie du Séminaire de haut niveau et attendent avec intérêt l'organisation réussie du 12e Séminaire de haut niveau à Oran (Algérie) en décembre 2025.