Les décisions prises lors du Conseil des ministres du 17 janvier 2025 restent suspendues. L'on s'interroge de la nature de ce blocage qui fait grincer les dents un peu partout dans les coulisses des administrations du ministère du budget et des Comptes publiques. Qui est-ce qui peut expliquer ce dysfonctionnement. Qui du Président de la transition ou du ministre en charge des Comptes publics, les hauts cadres nommés doivent-ils se tourner pour la prise de leur fonction ? Qui pour répondre ?
Le malaise serait né et persisterait au sein des administrations du ministère des Comptes publics. Tout commence lors du Conseil des ministres du 17 janvier dernier, présidé par le Président de la Tradition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Plusieurs hauts cadres dudit ministère avaient été nommés lors de cette session. Ils restent toujours en attente de leur prise de fonction, et ce, plusieurs semaines après. Qui est ce qui bloquerait, s'interrogeraient plusieurs observateurs de la situation. Ce qui est d'ailleurs légitime.
L'inquiétant silence assourdissant
Qui est ce qui pourrait expliquer ce silence aussi assourdissant de la part des décideurs ? Qui est ce qui n'aurait pas marché ? Qui est ce qui bloquerait ? Mais qui pour répondre ? Autant de questions, aussi légitimes qui ne cessent de tarauder les esprits de ces cadres qui attendent prendre leur fonction et accompagner le gouvernement dans ses différentes missions, surtout en matière de gestion des finances publiques.
Les dents se grinceraient dans les coulisses. Qui peut dire tout haut ce que le commun des personnalités nommées penseraient tout bas ? Les interrogations trouvent leur légitimité en ce sens que les nominations validées à ce Conseil des ministres auraient pour objectif, d'apporter une bouffée d'oxygène aux postes stratégiques relatifs à la gestion des finances publiques.
Mais qui pour répondre aux interrogations ?
L'inquiétude gagnerait petit à petit, les esprits du plus grand nombre. Que se passe t-il au sommet ? Le Président aurait-il été induit en erreur ? Le casting des nomination n'aurait t-il pas été à la hauteur des attentes du chef de l'Etat ? Pourrait-on parler de sabotage ? Mais qui pour mettre fin au délestage dans les esprits de ceux qui s'interrogent ?
Certaines indiscrétions parleraient des nominations aux profils douteux, qui ne conviendraient pas aux normes. Elles n'auraient pas respecté le cheminement normal des choses. Les nominations ministérielles, nous rappelle-t-on, suivent judicieusement, un circuit mis en vigueur. Or, des anomalies auraient été constatées. Ainsi, faut-il combattre et mettre fin aux nominations copains-coquins. Le cas des nominations au Fonds Gabonais d'Investissements Stratégiques (FGIS) a tiré la sonnette d'alarme. Sans doute, fait-il déjà école. Les exemples sont légions. Le Président de la République est en droit de s'en méfier .
Mais qui du Président de la République, du ministre des Comptes publics ou des Directeurs généraux dudit ministère devra rendre potable cette eau devenue trouble tout d'un coup ? Qui pour répondre à ce qui peu à peu devient une inquiétante interrogation ? Les jours à venir pourront sans doute éclairer les lanternes de ceux qui suivent ce dossier de près.