Congo-Kinshasa: Goma - Les déplacés sommés de quitter les camps sous 72 heures

10 Février 2025

Les déplacés des sites de Bulengo et de 8e CEPAC, connus sous le nom de "Kimachine", à l'ouest de Goma, ont reçu un ultimatum de 72 heures pour quitter les camps où ils avaient trouvé refuge. Cet ultimatum, imposé par les rebelles du M23 le dimanche 9 février, expire ce mardi 11 février.

Cette décision suscite l'inquiétude parmi les déplacés, dont beaucoup viennent des territoires de Masisi (Nord-Kivu) et de Kalehe, au Sud-Kivu.

Face à cet ultimatum lancé par les rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise, un mouvement de départ, encore timide, a été observé ce lundi 10 février à Bulengo. Par crainte, certains occupants ont commencé à démolir eux-mêmes leurs abris de fortune. Cependant, ce retour s'effectue sans aucun soutien logistique, contraignant chaque déplacé à se débrouiller par ses propres moyens.

Beaucoup hésitent encore à partir. Ils évoquent l'insécurité persistante dans leurs villages d'origine et l'absence de ressources pour reprendre le cours normal de leur vie. Déjà, après la prise de Goma par le M23, plusieurs déplacés de Masisi avaient amorcé un retour vers leurs villages d'origine, faute d'assistance humanitaire dans les camps.

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