La construction d'un Etablissement public de santé de niveau 3 (EPS3) est l'aspiration de Saliou Samb, le président du Conseil départemental de Mbour, mais aussi le souhait de la Directrice de l'hôpital Thierno Mamadou Mansour Barro de Grand-Mbour.
Ce voeux pieux récurrent a été réitéré et fait à l'endroit du président de la République, le week-end, lors de la remise de divers dons, notamment des lits, des habits d'enfants, des fauteuils roulants et de multiples consommables, par les associations Le Temps d'une Aumone, basée à Mantes-La -Jolie en France, et Umma Light.
Selon Saliou Samb, les dons vont contribuer à l'amélioration des conditions de travail dans l'hôpital, au relèvement du plateau technique et à une meilleure prise en charge des patients. Le président du Conseil départemental de Mbour a profité de cette cérémonie pour saluer les actions menées par l'association dans l'éducation et la santé dans diverses régions du pays. Il a lancé un appel aux Mbourois de la diaspora pour l'unité et des activités de solidarité dans le but de mieux équiper les structures sanitaires.
Saliou Samb est revenu sur sa demande citée plus haut. Pour lui, «le dossier est bien ficelé et on attend sa mise en oeuvre». Car, entre autres préoccupations, le département, par sa situation de carrefour du Centre-Oouest, sa croissance ou son expansion démographique, ses multiples accidents de la circulation, mérite d'être doté d'un EPS3.
Le Docteur Thérèse Ndiaye Aïda, Directrice de l'hôpital Thiermo Mamafou Mansour Barro de Grand-Mbour, a loué la qualité et l'importance des dons. A l'en croire, ils viennent au bon moment car l'hôpital reçoit des malades de Mbour mais aussi ceux des districts environnants. Concernant la maternité, elle a fait part d'un taux d'occupation de plus de cent pour cent (100%). Par conséquent, le don de lits vient à son heure. L'occupation tournante de ces lits mérite qu'on les change.
De même, les fauteuils roulants sont essentiels car Mbour est dans une zone accidentogène et des besoins en matière d'orthopédie sont récurrents. En dernier ressort, elle a soulevé la présence de toutes les spécialités à Mbour. Mais elle a exprimé le souhait de permettre à tous ces spécialistes de mieux travailler, dans un cadre plus large, en principe, un Etablissement public de santé de niveau 3.