Le procès opposant la RDC au Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) à Arusha, en Tanzanie s'est ouvert de mercredi 12 février.
Dans ce procès, Kinshasa veut faire reconnaître et obtenir des sanctions contre le régime de Kigali à la suite des présumées atrocités perpétrées par son armée sur le sol congolais dans l'Est de la RDC.
Le Gouvernement congolais salue le début de ce procès qui fait partie "du front judiciaire que mène la RDC contre le Rwanda pour ses atrocités commises dans l'Est du pays".
A ce stade, explique le vice- ministre de la Justice et Contentieux international, Samuel Mbemba, il est question pour cette Cour de se prononcer sur la recevabilité et sur sa compétence de juger cette affaire.
Lors de cette première audience, l'avocat-conseil du Rwanda a plaidé sur les exceptions d'incompétence de cette cour. Il a demandé que la requête de la RDC soit rejetée parce qu'elle ne relevait pas, selon lui, de la compétence de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples.
Selon Samuel Mbemba après cette phase interviendra celle du fond au cours de laquelle, la RDC va présenter des preuves des exactions subies par les victimes devant la Cour africaine des droits de l'homme et de peuples.
Il se réjouit d'avoir réuni toutes les preuves devant amener cette cour à condamner le Rwanda.
Il a assuré avoir réuni toutes ces preuves grâce à l'implication des organisations des droits de l'homme congolaises et autres experts en la matière.
Hormis le vice-ministre de la Justice et Contentieux International, de nombreuses autorités congolaises prennent part à ce procès à Arusha dont le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l'Accord-cadre d'Addis Abeba, professeur Ntumba Lwaba.