Qu'est-ce qui se tramerait à la Direction Générale des Hydrocarbures ? Pourquoi Koreg se taillerait-il la part du lion dans les parts de marché ? Ce sont des questions qui taraudent les esprits des exploitants du secteur pétrolier au Gabon aujourd'hui.
Tout débute en 2024 quand le Gabon signe un contrat d'exploitation et de partage de production (CEPP) entre l'État, représenté par le ministère du Pétrole, et la société autochtone Komo Ressources Group (Koreg) pour un site d'exploitation se trouvant dans la province de la Ngounié, au sud du pays.
Cette convention, apprend-on, est signée sur le champ "autour n·G5-142 ", située au Sud du Gabon, dans la province de la Ngounié avec une superficie de 45,79km2. cela indique que le pays consigne là, sa toute première entreprise autochtone dans l'exploitation pétrolière, laquelle société appartiendrait à un Gabonais d'origine chinoise.
Les odeurs du favoritisme se font sentir. La peur des vieux souvenirs, ceux des nationaux d'adoption hantent les esprits et tirent déjà la sonnette d'alarme. "La nature ne vous enseigne t-elle pas ? Ne tirez-vous pas les leçons du passé ? Les cas Souleymane Liban ou Meixant Accrombessi ne devraient pas nous enseigner ? " s'interroge un des responsables d'une PME.
Selon des sources bien introduites à la Direction Générale des Hydrocarbures, cette même entreprise Koreg est en passe d'obtenir de nouvelles parts de marché dans d'autres blocs, au détriment des autres PME gabonaises remplissant pourtant tous les critères. Qu'est-ce qui expliquerait donc que cette entreprise bénéficierait à elle seule, de toutes ces parts, alors que d'autres Petites et Moyennes Entreprises locales peineraient à obtenir ne fût-ce qu'un contrat ?
L'on s'interroge encore et encore. Qu'est-ce qui peut expliquer que la seule entreprise Koreg soit privilégiée au dépend des autres ? Tout en lui reconnaissant des investissements bénéfiques, mais les interrogations restent néanmoins légitimes. Elles sont légitimes pour la simple raison que cette société est sur le point d'obtenir d'autres parts. La peur des vieux démons se fait davantage de la place dans le subconscient des entrepreneurs du secteur pétrolier aujourd'hui.