Tunis — La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) a condamné fermement l'attaque meurtrière « lâche » survenue, mardi, contre une patrouille de longue portée de la Force de la MINUSCA, du contingent tunisien, qui a coûté la vie à un Casque bleu tunisien.

La Représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la République centrafricaine et Cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza,

a exprimé ses sincères condoléances à la famille du soldat tué, ainsi qu'au peuple et au gouvernement de la Tunisie, lit-on dans une déclaration publiée, mercredi, par la MINUSCA.

La Représentante spéciale a rappelé que les attaques contre les Casques bleus des Nations unies peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international.

Elle a, dans ce sens, appelé les autorités centrafricaines à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de ces actes afin qu'ils puissent être rapidement traduits devant la justice.

La Représentante spéciale réaffirme que les attaques lâches contre les Casques bleus de la Mission n'entameront en rien la détermination de la MINUSCA à oeuvrer à la mise en oeuvre de son mandat au service de la paix et de la stabilité en République centrafricaine.

Mardi, des éléments armés non identifiés ont ouvert le feu sur la patrouille tuant un Casque bleu. Cette attaque est survenue près du village de Zobassinda, situé à 50 km au nord-est de Ndélé, sur l'axe Ndélé-Akursoubak, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, située au nord-est à environ 669 kilomètres de la capitale Bangui.