Accusations contre Kamel Daoud : l'écrivain franco-algérien assigné en justice en France
L'auteur du roman « Houris », lauréat du prix Goncourt, est déjà visé par une plainte de Saâda Arbane en Algérie. Cette femme lui reproche d'avoir utilisé son histoire personnelle sans son consentement pour écrire son livre.
Si son dernier roman, consacré à la décennie noire en Algérie, a reçu le prix le plus prestigieux du monde littéraire français, il vaut aussi des déboires judiciaires à son auteur. L'écrivain franco-algérien Kamel Daoud vient d'être assigné en justice en France pour non-respect de la vie privée.
Déjà sous le coup, tout comme son épouse, d'une plainte déposée au tribunal d'Oran, l'auteur est accusé devant la justice française d'avoir utilisé sans l'avertir des détails de la vie d'une Algérienne, Saâda Arbane, pour écrire Houris. Ce présumé vol aurait été rendu possible avec le concours de la femme de Kamel Daoud, psychiatre, qui aurait eu accès au dossier médical de la plaignante et en aurait partagé le contenu avec son mari, violant ainsi le secret médical. (Source Jeune Afrique)
Présidentielles 2025 : Richard Bona vote pour Maurice Kamto
A huit mois de l'élection présidentielle au Cameroun, le président du MRC selon le célèbre bassiste camerounais qui vit aux Etats-Unis, incarne l'espoir d'un renouveau, d'un changement nécessaire pour redresser le pays.
Au Cameroun, l'élection présidentielle est prévue au mois d'octobre prochain. A 08 mois du scrutin, Richard Bona multiplie des sorties pour consommer son divorce avec le régime de Yaoundé. Dans une récente sortie sur les réseaux sociaux, le bassiste camerounais n'a pas mâché ses mots en exprimant son soutien à Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).
Pour l'artiste, l'opposant politique représente la seule véritable chance pour les Camerounais de sortir du cycle de crise politique et de reprendre en main leur destin. Pour Bona, le choix est clair : saisir cette opportunité ou se laisser piéger par des divisions et des querelles villageoises qui ne mènent qu'à l'effondrement collectif. (Source LeBledParle)
Gabon : le MPC appelle à une condamnation sans ambiguïté des violences politiques
Alors que le Gabon s'apprête à entrer dans une période électorale décisive, les tensions politiques semblent s'intensifier, menaçant la stabilité du débat démocratique. Le Mouvement Priorités Citoyennes (MPC), par la voix de son président Guillou Bitsutsu-Gielessen, a publié un communiqué dénonçant fermement toutes formes de violences politiques, qu'elles soient physiques, verbales ou symboliques.
Dans un climat politique marqué par des confrontations de plus en plus agressives, le MPC souligne les dangers de la polarisation excessive, qui, selon lui, empêche tout débat constructif et nuit à la démocratie. « Les violences politiques représentent une menace grave pour notre démocratie et pour la stabilité et l'intégrité de notre société », a déclaré Guillou Bitsutsu-Gielessen. (Source GabonMediaTime)
L'Union africaine marque son retour à Tripoli après une décennie d'absence
L'Union africaine a annoncé officiellement la reprise des activités de son bureau à Tripoli, la capitale libyenne, après une absence de dix ans.
Cette décision intervient suite à la signature d'un accord, ce jeudi, au siège de l'Union, permettant ainsi à la Libye de renouer avec la présence de l'institution panafricaine sur son territoire, après une suspension prolongée.
L'Agence de presse libyenne et le site officiel de l'Union africaine ont confirmé cette information, soulignant l'importance de cet accord. (Source beninwebtv)
La fabrication à Madagascar d'uniformes pour l'armée française vivement critiquée en France
Depuis deux semaines, le marché conclu par l'armée française et le groupe industriel Paul Boyé est au cœur de critiques. Une partie de l'activité de ce dernier est partiellement délocalisée via une filiale à Madagascar, qui sera chargée de produire plus de 100 000 uniformes pour l'armée française. Mais des personnalités politiques affirment que cela supprimerait des emplois en France.
Le fabricant se défend, en affirmant la nécessité de rester compétitif face à la concurrence internationale.
Au moins 125 000 uniformes de l'armée française seront pour partie fabriqués à Madagascar au cours des cinq prochaines années. Le groupe industriel Paul Boyé Technologies, qui compte trois usines et emploie un millier de personnes à Antananarivo, doit en effet équiper les 25 000 soldats recrutés chaque année par l'armée française durant cette période. Le contrat prévoit aussi le renouvellement des tenues des militaires en cas de changement de grade, de corps d'armée ou de morphologie. (Source RFI)
Les premières sénatoriales lancent le nouveau régime parlementaire togolais
Le Togo organisera samedi les premières élections sénatoriales de son histoire, marquant l'avènement de la nouvelle Constitution adoptée l'an dernier et toujours vivement critiquée par l'opposition. Le Sénat sera composé de 61 membres au total. 41 des sénateurs seront élus au suffrage indirect par les conseillers régionaux et les conseillers municipaux et 20 autres seront désignés par le président du Conseil des ministres.
La nouvelle Constitution, adoptée par les députés en avril dernier, abolit l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel et institue un régime parlementaire. Ainsi, la fonction de président de la République sera désormais purement honorifique et l'exercice effectif du pouvoir sera assuré par un président du Conseil qui doit être le chef du parti majoritaire à l'Assemblée nationale. (Source VOA Afrique)
Au Mali, une attaque de djihadistes présumés contre le convoi d'un ministre blesse quatre gendarmes
Quatre gendarmes ont été blessés dans une attaque djihadiste présumée jeudi 13 février contre le convoi d'un ministre dans le sud du Mali, a-t-on appris vendredi auprès d'un consortium de journalistes, d'une source sécuritaire et d'un membre de la délégation. L'attaque, qui a eu lieu jeudi entre 12 heures et 13 heures (heure locale, entre 13 heures et 14 heures à Paris) près de Niéna, dans la région de Sikasso (sud), visait le convoi du ministre malien de l'enseignement supérieur, Bouréma Kansaye.
Les autorités maliennes n'avaient pas communiqué sur cette attaque vendredi matin. « Le 13 février, peu après midi, des terroristes de la katiba Macina [affiliée à Al-Qaida] ont attaqué le convoi de M. Bouréma Kansaye, ministre de l'enseignement supérieur », a rapporté, vendredi, sur le réseau social X, Wamaps, un blog de journalistes ouest-africains couvrant l'actualité sécuritaire au Sahel. (Source Lemonde Afrique)
Le Maroc vise une croissance de 500% d'ici 2030
Intervenant lors du lancement du Morocco Franchise Exhibition 2025, Mezzour a expliqué que l'investissement dans des marques reconnues et l'entrepreneuriat structuré créent de nouveaux emplois et augmentent la puissance économique du Maroc.
« Ce modèle ouvre la voie au développement économique lorsqu'il est abordé avec une vision claire et stratégique », a-t-il déclaré. Il a appelé à un écosystème commercial plus fort, où les entreprises opèrent avec ambition et efficacité.
Mezzour a décrit la franchise comme un transfert d'expertise et un modèle d'entreprise qui permet aux petits entrepreneurs disposant de ressources financières limitées de créer des entreprises prospères. (Source apanews)
Shell devant la justice britannique pour pollution au delta du Niger
Un procès historique opposant la multinationale pétrolière Shell à des communautés nigérianes victimes de pollution s'est ouvert ce jeudi à la Haute Cour de Londres.
L'affaire, qui pourrait établir un précédent juridique, met en lumière les conséquences environnementales et humaines de l'exploitation pétrolière dans le delta du Niger.
Les communautés de Bille et d'Ogale, situées dans cette région riche en pétrole, accusent Shell d'être responsable de centaines de fuites d'hydrocarbures ayant gravement pollué leurs terres et leurs eaux. Selon elles, cette contamination prive des milliers de personnes d'un accès à l'eau potable et menace des moyens de subsistance essentiels comme la pêche et l'agriculture. (Source africanews)
Congo : La SNPC veut lever 100 milliards de FCFA
Le Directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo est allé, le 12 Février 2025 à Douala, capitale économique du Cameroun , à la rencontre des investisseurs de la sous-région Cemac dans le cadre d' un emprunt obligataire par appel public à l'épargne « SNPC 6,5% Net 2024- 2029 » pour un montant de 100 milliards de FCFA.
La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a organisé à Douala une rencontre avec des investisseurs dans le cadre d'un emprunt obligataire par appel public à l'épargne sur un programme dont la première phase vise 300 milliards de FCFA avec un rendement de 6,5 % net de 2024 à 2029. Les fonds vont permettre à la SNPC de développer les ressources pétrolières du Congo pour renforcer l'indépendance énergétique du pays d'Afrique centrale. Le montant de la première opération s'élève à 100 milliards de FCFA, avec une souscription minimale de 150 obligations, fixée au prix unitaire de 10 000 FCFA. (Source Africa 24)