Depuis plusieurs mois, des étudiants gabonais bénéficiaires de la bourse de l'Agence Nationale de l'Aviation Civile (ANAC) pour une formation en Éthiopie attendent désespérément leur départ. Malgré des démarches entreprises auprès des autorités compétentes et des rencontres avec l'Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) et l'ANAC, aucune date précise ne leur a été communiquée. Une situation qui plonge les parents dans l'inquiétude et place les étudiants dans une impasse.
Selon le collectif des parents, les étudiants devaient débuter leur formation en octobre 2024. Pourtant, quatre mois plus tard, rien n'a avancé. Lors des différentes rencontres avec l'ANBG et l'ANAC, ces institutions ont confirmé qu'aucune date de départ n'était encore fixée, sans donner plus d'explications sur les raisons de ce retard.
Les parents, qui avaient déjà adressé des courriers officiels aux autorités en février 2024, dénoncent un manque de communication et une absence de visibilité pour l'avenir de leurs enfants.
Cette situation n'est pas sans conséquence. Plusieurs étudiants, convaincus de leur départ imminent, ont suspendu leur inscription dans des établissements au Gabon pour ne pas perdre leur bourse. D'autres, qui exerçaient de petites activités professionnelles pour subvenir à leurs besoins, ont tout arrêté en prévision de leur voyage. Aujourd'hui, ils se retrouvent sans solution, bloqués dans une attente interminable.
Face à cette impasse et à l'absence de réponses concrètes, les parents en appellent directement à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Président de la Transition, Chef de l'État. Ils demandent son arbitrage pour débloquer cette situation qui met en péril l'avenir de leurs enfants. Convaincus que seule son intervention pourra faire avancer ce dossier, ils espèrent une prise de décision rapide permettant aux étudiants de rejoindre enfin leur établissement de formation en Éthiopie.
Le gouvernement peut-il garantir que ces étudiants bénéficieront effectivement de leur bourse et qu'ils ne verront pas leur avenir compromis par des retards administratifs ?