Les autorités, dans un effort pour améliorer la situation, ont signé le 15 février 2025, une convention de fourniture d'électricité avec la société turque Karpowership, qui avait acheminé deux barges de production électrique à Libreville depuis mai 2024. Les Gabonais commencent à douter.
Un jour plus tard, le 16 février 2025 plus précisément, après l'annonce de la société d'énergie et d'eau du Gabon concernant le lancement d'une phase test pour mettre en service les unités de production karpowership, les Gabonais espéraient un avenir libéré des coupures d'électricité, mais cette attente a été mise à mal par des situations récurrentes de délestage. "Vraiment, nous sommes fatigués. On ne dort plus bien. On a du mal à étudier les leçons et une fois au cours, on somnole pour la raison que la chaleur, les moustiques et..." déplore un élève d'un lycée.
Pourquoi les nouvelles initiatives de fourniture d'électricité n'ont-elles pas mis fin aux coupures fréquentes jusqu'à présent dans les quartiers de Libreville ? La question vaut son pesant d'or d'autant que les Gabonais expriment toujours leur frustration face à cette situation. Beaucoup constatent que le raccordement à la centrale flottante de Karpowership n'a pas apporté le répit escompté.
Et même dans certaines administrations, on déplore jusqu'à trois coupures par jour, chacune durant en moyenne 2h30 minutes. " Ces coupures perturbent notre vécu quotidien. On croyait que nous devions voir ces coupures derrière nous avec cette signature, mais hélas..." fait savoir Anette, agent dans une administration publique.
Face à ce tableau alarmant, une interrogation demeure : quelle autre alternative pourrait être envisagée pour soulager la population gabonaise ?
Les autorités doivent répondre à l'urgence et rassurer les citoyens que des mesures concrètes seront prises pour enfin mettre fin à ces coupures incessantes. Les yeux sont désormais rivés sur cette phase test, dans l'espoir qu'elle marque le début d'une ère sans délestages.