Un nouveau cas de harcèlement scolaire a été signalé par la mosquée Quaderi Chisti de Camp-Chapelon sur sa page Facebook, lundi. La victime, un collégien résidant dans la région et scolarisé au Palma SSS, a non seulement été victime de harcèlement moral, mais a également subi des violences physiques.
Un autre élève a filmé la scène avant de la présenter à la direction de l'établissement et aux proches de la victime. Le comité de la mosquée a vivement condamné cet acte, soulignant la gravité du harcèlement scolaire et ses conséquences dramatiques sur la santé mentale des enfants. «L'intimidation est déjà un problème majeur, et l'agression physique ne fait qu'aggraver la situation», ont-ils déclaré.
Face à cette situation, le ministère de l'Éducation a réagi rapidement. Les proches de l'adolescent ont rencontré des officiers hier. Une décision a été prise pour transférer l'élève dans un autre établissement et lui offrir un accompagnement psychologique.
Dans le même temps, le ministère s'apprête à lancer une campagne nationale de sensibilisation au harcèlement scolaire. Il encourage les victimes à signaler les faits et insiste sur la nécessité d'un suivi psychologique, non seulement pour les victimes, mais aussi pour les auteurs, afin d'identifier les causes de ces comportements.
Un autre cas de harcèlement a été rapporté au poste de police de Line Barracks, lundi. Un collégien de 13 ans, scolarisé en Grade 8 au James Burty David SSS, à Bell-Village, a porté plainte, en présence de sa mère. Il affirme être harcelé moralement par deux élèves de Grade 10 depuis le début de l'année. Ces derniers lui adressent régulièrement des insultes obscènes, y compris en dehors de l'établissement. Se sentant de plus en plus mal, il a finalement choisi de porter plainte par mesure de précaution. Sa mère envisage également une médiation avec la Brigade pour la protection de la famille. Dans ces deux affaires, le ministère de l'Éducation a ouvert une enquête et mobilisé des psychologues pour accompagner les victimes.