L'audience solennelle de prestation de serment et d'installation du nouveau Premier Président de la Cour Suprême (PPCS) a eu lieu hier.
Yves Hugues Rajoelina
C'est le nouveau Premier Président de la Cour Suprême qui a été nommé lors du conseil des ministres du 19 février 2025. Une consécration somme toute logique pour ce magistrat de premier grade expérimenté qui avait assuré jusqu'ici l'intérim du PPCS après le départ à la retraite de l'ancien titulaire du siège. Il avait annoncé la couleur le 16 janvier dernier, à l'occasion de la rentrée judiciaire durant laquelle il devait axer son intervention sur la nécessité d'assurer le bon fonctionnement de l'appareil judiciaire et de restaurer la confiance des justiciables envers la Justice.
Politique pénale
Le chef du siège de la Cour Suprême de « récidiver » dans son discours d'hier, en insistant sur la lutte contre la corruption au sein de la Justice, notamment par le renforcement de la collaboration entre les différentes parties prenantes. Le PPCS préconise également le raffermissement de la coopération avec les forces de l'ordre afin d'instaurer un climat de paix et de sécurité mais aussi pour mettre fin à l'impunité. Le PPCS, nouvellement installé, n'a pas non plus omis de rappeler la politique pénale du ministère en matière de protection de l'environnement par le durcissement des sanctions contre les auteurs de feux de brousse. Tolérance zéro également contre le trafic et la dilapidation des richesses nationales.
Présence
A cette fin, Yves Hugues Rajoelina a exhorté le personnel de la Justice en général et celui de la Cour Suprême en particulier, à se donner la main. A l'image de la cérémonie d'hier qui a vu la présence de l'actuel Garde des Sceaux, Benjamin Alexis Rakotomandimby, et d'anciens ministres de la Justice dont Anaclet Imbiki, Herilaza Imbiki, Johnny Randriamahefarivo et Bakolalao Ramanandraibe. Étaient aussi dans la salle, le président du Sénat, Richard Ravalomanana et son homologue de l'Assemblée nationale, Justin Tokely. Sans oublier d'autres membres du gouvernement et parlementaires. De même, plusieurs magistrats en activité et à la retraite pour ne citer que Honoré Rakotomanana, ont assisté à l'audience solennelle qui s'est tenue hier à la Cour suprême.