Gabon: Dr Armande Longo, épse Moulengui lance les travaux de la mise en oeuvre de la Convention de la Haye de 1945 et 1999

25 Février 2025

Ce mardi 25 février 2025, s'est ouvert à Libreville, un atelier de renforcement des capacités en matière de ratification et de mise en oeuvre de la Convention de la Haye de 1945 et 1999. C'était en présence du ministre gabonais en charge de la Culture et des Arts, Dr Armande Longo, épouse Moulengui et Thierry P. Nzamba-Nzamba, représentant l'Unesco.

La cérémonie d'ouverture de l'atelier de renforcement des capacités en matière de ratification et de mise en oeuvre de la Convention de la Haye de 1945 et 1999 a eu lieu sous le regard attentif du Dr Armande Longo, épouse Moulengui, ministre gabonais en charge de la Culture et des Arts et de Thierry P. Nzamba-Nzamba, représentant l'Unesco.

L'objectif principal de cet atelier, faut-il le préciser, est de partager l'expérience du Gabon et d'autres pays africains dans la ratification et la mise en oeuvre de la Convention de la Haye de 1954 et de ses deux protocoles (1954 et 1999), d'établir une analyse des besoins régionaux en la matière et de déterminer des perspectives pour la mise en oeuvre d'une feuille de route dans le cadre du programme de l'Unesco "Patrimoine afin d'assurer une protection inclusive des biens culturels dans la région

Cette rencontre du donner et du recevoir s'inscrit dans l'optique de la protection préventive des biens culturels. Elle permet de promouvoir le respect et la tolérance de la diversité culturelle, créant ainsi, un terrain fertile pour une paix durable.

"Depuis 70 ans, la Convention de la Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et ses deux protocoles (1954 et 1999), exhorte les pays à prendre des mesures pour empêcher la destruction des biens culturels tout en soutenant les peuples dans la préservation de leur patrimoine culturel, marqueur de leur identité" a rappelé la ministre à toutes fins utiles.

Poursuivant ses propos, la membre du gouvernement de la transition a souligné que "les guerres, les conflits et les crises engendrent des crimes qui dépossèdent les peuples de leur histoire et de leur culture. Les opérations militaires en situation de conflits armés entrainent souvent la destruction des biens culturels irremplaçables , ce qui est perte, non seulement pour le pays d'origine de ces biens, mais aussi pour le patrimoine culturel de tous les peuples".

Le programme de l'Unesco "Patrimoine pour la Paix", adopté par le Comité pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé en décembre 2020, en synergie entre les six Conventions de l'Unesco dans le domaine de la culture, vise à renforcer la protection du patrimoine culturel et à l'ériger comme l'un des outils principaux de médiation dans la prévention des conflits et leur résolution, ainsi que dans le relèvement d'un pays et sa population après un conflit. Ce programme transversal et multidisciplinaire a vocation à s'appliquer aussi bien dans la situation d'urgence qu'en temps de paix.

Il est à noter à titre de rappel que le ministère en charge de la Culture a organisé du 16 au 20 septembre 2024, un atelier national sur la mise en oeuvre de la Convention de la Haye de 1954 et de ses deux protocoles y afférents. Au sortir de cet atelier deux arrêtés avaient été pris :

- l'arrêté portant établissement de la liste indicative des biens culturels à protéger en cas de conflit armé au Gabon ; -l'arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Comité consultatif national en charge de veiller sur les biens culturels en cas de conflits armé au Gabon.

Pour le premier arrêté, cinq éléments ont été marqués au Bouclier bleu, signe universel distinctif du bien culturel à protéger en cas de conflit armé à savoir : " le Mausolée Leon Mba ; l'Eglise Sainte Marie ; le Ministère de la Justice ; le Musée National des Rites et Traditions, le Ministère de la Culture et des Arts".

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