Créé en 2020, le Centre national d'études stratégiques (CNES) célèbre ses 5 ans d'existence. La cérémonie d'ouverture des activités, a eu lieu, mardi 25 février 2025, à Ouagadougou, sur le thème : « Le CNES cinq ans au service de la construction d'un Burkina stratège ».
Dans un monde en pleine mutation, marqué par des tensions géopolitiques et sécuritaires bipolaires ou multipolaires, l'opérationnalisation d'un outil de prévoyance et d'anticipation était nécessaire. C'est en cela que le Centre national d'études stratégiques (CNES) a vu le jour en 2020. Ses missions fondamentales sont entre autres, la conduite des études stratégiques permettant d'éclairer les décisions du gouvernement et la préparation des réformes, notamment par une analyse du contexte de la décision et de son impact prévisible à court et moyen termes.
Aussi, le CNES vise à répondre aux attentes des décideurs politiques sur des problématiques d'ordre stratégique qui affectent le développement du pays, il participe à la formation de hauts cadres militaires et civils par le renforcement des connaissances fondamentales en stratégie et l'acquisition des clés de compréhension de l'environnement géostratégique ainsi que des enjeux liés à la sécurité nationale, de promouvoir la culture de la réflexion stratégique et le développement du leadership au sein de la Nation.
En espace de 5 ans d'existence, le Centre s'est fait une place au soleil. Compté parmi les institutions étatiques qui ont accompli avec brio leurs missions régaliennes au cours des dernières années, les autorités du CNES ont opté de faire une halte afin de capitaliser les acquis et envisager les défis futurs. Pour le ministre d'Etat, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le général de brigade Célestin Simporé, le CNES a fait ses preuves. Il a reconnu en l'institution ce qu'il a qualifié « d'outil d'aide à la décision », un instrument efficace à la disposition de l'Etat.
Répondre aux attentes des dirigeants
« En 5 ans, le CNES a fait ses preuves. A l'heure où nous avons un nouvel espace commun qu'est l'AES, il faut travailler davantage en collaboration et en coordination avec les différents Centres des pays membres de l'AES afin de mieux éclairer les décisions politiques, diplomatiques, scientifiques, militaires (...). Il vous faut vous investir mieux pour la réputation et la renommée du CNES », a instruit le ministre d'Etat à la Défense.
Pour le directeur général de CNES, le général de brigade Barthélémy Simporé, l'institution est effectivement un outil d'anticipation stratégique et d'aide à la décision voulue par l'Etat burkinabè. Evoquant le thème central de la célébration du quinquennat, qui est : « le CNES cinq ans au service de la construction d'un Burkina stratège », le DG a indiqué que cette structure va renforcer ses capacités opérationnelles, mutualiser les expériences avec les institutions soeurs des pays de l'AES afin de répondre au mieux aux attentes des dirigeants.
Il a salué l'accompagnement du gouvernement dans les initiatives du CNES au cours des années écoulées et donné les garanties que le Centre va poursuivre avec efficacité ses missions à tous les niveaux (politique, diplomatique, scientifiques, sécuritaire, militaire) pour le bonheur du pays. Aussi, le général Aimé Barthélémy Simporé a salué l'amitié et la solidarité faites à son institution par ses paires de l'AES que sont le directeur général du Centre national d'études stratégiques du Mali et le directeur général du Centre national d'études stratégiques et sécurité (CNESS) du Niger.