Bien que la Côte d'Ivoire soit réputée pour sa production de café et de cacao, le coco aspire à retrouver sa place sur le marché grâce au conseil « hévéa-palmier à huile », qui est l'organisme de régulation de contrôle et de suivi, des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile. Le gouvernement ivoirien voit dans cette initiative une opportunité de diversification économique et de développement rural.
Pour l’Etat, l’objectif est celui de relancer cette filière qui autrefois était florissante.
Lors du Conseil des ministres le 12 février dernier, le gouvernement ivoirien a décidé que le conseil hévéa-palmier à l'huile va dorénavant étendre son champ d'action à la filière coco.
RFI indique que cette décision vise à « redynamiser » la filière coco et à repositionner le pays au rang de grand producteur et transformateur de la noix de coco, en cohérence avec la politique de gestion efficiente des finances publiques engagée par le gouvernement.
La même source de préciser que la plupart des vergers de noix de coco se situent dans le sud de la Côte d'Ivoire, par conséquent, le ministère de l'Agriculture en recense près de 60 000.
Que peut-on faire avec le coco ?
En dépit de son jus ou de sa chaire croquante, le coco est une richesse qui peut permettre une croissance économique sous diverses formes notamment, dans l’alimentation, les produits cosmétiques, et les matériaux.
Les fibres de noix de coco, également appelées « coir », permettent de fabriquer des objets d'usage courant tels que des tapis, des paillassons, des semelles de chaussures et des brosses.
La noix de coco a plusieurs fonctionnalités, mis à part les bienfaits de sa chaire, connue pour ses vertus cosmétiques, on note également sa coque utilisée dans la gastronomie comme étant un plat ou encore une décoration.
Aujourd'hui, les autorités misent sur « la régulation, le développement, le contrôle et le suivi des activités » pour relancer la filière coco, indique RFI.
En redynamisant la filière noix de coco, la Côte d'Ivoire ouvre la voie à une diversification économique durable et à la création de nouvelles opportunités pour les communautés rurales, tout en renforçant sa position sur les marchés. Une stratégie qui pourrait bien redéfinir l’avenir de l’agriculture et de l’industrie ivoirienne