«Les années se suivent et se ressemblent... » C'est la phrase d'attaque d'un internaute sur Facebook pendant qu'il passait du bon temps à la plage avec ses enfants, mardi, sous un soleil de plomb, alors que le pays était en alerte cyclonique de classe 2 et que les autorités compétentes avaient pris la décision de fermer tous les établissements scolaires du pays, de même que les crèches.
Bien que ce débat ne date pas d'hier, toutes les décisions prises par les autorités concernées reposent sur les prévisions émises par la station météorologique de Vacoas. Selon un préposé au ministère de l'Éducation, le ministère ne fait que suivre le protocole qui est en place depuis toujours, tout en précisant que «la sécurité des enfants demeure notre priorité absolue».
Cependant, cette situation provoque bien des inconvénients du côté des parents. Si le «work from home» est une solution, qu'en est-il dans la pratique ? «C'est de la folie», diront plusieurs mères, qui n'ont d'autre choix que de jongler entre la garde d'enfants en bas âge et leurs exigences professionnelles durant huit longues heures, pour la plupart d'entre elles.
Les critiques sont nombreuses et pleuvent de toutes parts sur les réseaux sociaux aussi bien que chez les employées d'entreprises car même si l'on s'efforce de parler de parité et d'égalité entre homme et femme, il serait temps que les autorités trouvent, une fois pour toutes, une formule pour les jours de mauvais temps ensoleillé.