Moïse Diawara, porte-parole du parti Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL) a réagi au cas d'enlèvement du coordinateur national du Forum des Forces Sociales de Guinée, Abdoul Sacko. C'était le week-end dernier après le sit-in organisé par ledit parti à Nongo.
Ce responsable de cette formation politique a indiqué que le kidnapping de cet activiste est un acte qui vient s'ajouté sur des actes déjà posés par le CNRD.
<< C'est un acte qui vient s'ajouté sur des actes qui sont déjà posés par le CNRD. Je crois qu'on a pas manqué de faire une déclaration dans ce sens. Parce que Abdoul Sacko est un ami, il est venu ici, ensemble nous avons combattu, lutté pour la libération des détenus politiques. Donc, si lui aussi il est victime aujourd'hui, je pense qu'il est de notre devoir d'exprimer notre solidarité à son endroit. Heureusement, nous avons appris qu'il a été retrouvé, mais qu'il est dans un état très critique, ce qui est vraiment déplorable >>, a déploré le porte-parole du MoDeL.
Il poursuit en soulignant que ces genres d'attitudes ne sont pas dignes pour un pays comme la Guinée qui s'est battue pour la liberté.
<< Et c'est pas digne pour un pays comme la Guinée qui s'est battue pour la liberté depuis l'indépendance jusqu'à nos jours. Il y a eu des sacrifices humains dans ce sens pour que la Guinée soit un État de droit, pour que les guinéens soient des citoyens libres. Donc, je pense aujourd'hui si nous constatons que le CNRD est en train de tout mettre en oeuvre pour tuer la liberté d'expression en République Guinée, cela nous fait très mal au coeur.
Et nous ne comptons pas vraiment baissés les bras, nous allons continuer à résister pour la restauration de la liberté d'expression en Guinée. La culpabilité de l'État s'explique à deux (2) niveaux. Je pense que l'État peut être coupable en action et aussi en abstention >>, a-t-il fait savoir.
Il termine en se demandant pourquoi ce silence tandis que l'État à tous les moyens pour que la lumière soit faite sur les actes criminels, tout en affirmant alors s'ils constatent le silence, ils peuvent dire que c'est un silence coupable de la part de l'État.