En vue d'effectuer un travail de qualité, les membres récemment nommés à la Cellule de Lutte contre la Corruption par le Ministre d'État, Ministre de la justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba, participent à un atelier d'immersion. Doter d'une mission de lutter contre la corruption en RDC, ce fléau qui constitue un obstacle majeur au développement économique et social du pays, Me. Ferdinand Kitengie, Coordonnateur de la Cellule de Lutte contre la Corruption, appelle à une action collective pour instaurer la transparence et l'intégrité dans la gestion des finances publiques.
Dans son adresse devant les cadres, il a insisté sur l'importance de faire transiter toutes les transactions financières par le système bancaire afin d'assurer une traçabilité efficace des fonds et de réduire les risques de détournement.
Selon lui, la RDC est un pays doté d'immenses ressources naturelles, mais la mauvaise gouvernance et la corruption empêchent la population de bénéficier pleinement de cette richesse. Car, martèle-t-il, selon plusieurs rapports, des milliards de dollars disparaissent chaque année à cause des détournements et de la fraude, compromettant ainsi les infrastructures, l'éducation et les services de santé.
Ferdinand Kitengie Mpeshi, acteur majeur de la Société civile révolutionnaire et reconnu pour son honnêteté et sa la lutte acharnée contre toutes sortes d'antivaleurs, a étalé les conséquences de la corruption en RDC notamment, la dégradation des services publics dont le manque de routes praticables, hôpitaux sous-équipés, écoles délabrées ; la fuite des investissements : les investisseurs hésitent à s'engager dans un environnement économique instable et corrompu ; l'Affaiblissement de l'État : la corruption mine la confiance des citoyens envers les institutions publiques.
D'où, il insiste sur le renforcement de la transparence financière car, la lutte contre la corruption passe avant tout par l'obligation de faire transiter toutes les transactions financières par le système bancaire. Puisque, cette mesure permettrait de : garantir la traçabilité des fonds et identifier rapidement les flux financiers suspects ; faciliter les contrôles et audits pour limiter les fraudes ; encourager la digitalisation et limiter les transactions en espèces, souvent sources de corruption.